On nous l’a vendue comme étant un remède miracle dans la lutte contre le terrorisme. Mais il faut bien savoir que cette loi n’est pas une loi antiterroriste. Elle concerne sept domaines d’action dont effectivement la lutte antiterroriste, mais aussi les intérêts économiques de la France, la prévention de la délinquance et de la criminalité. Des pratiques de nos services de renseignement vont être encadrées. Elles existent mais sont utilisées dans un cadre qui n’est pas sécurisant. En cela, c’est un plus. Mais l’organe de contrôle qui est prévu fait figure de croupion. Il sera composé de quatre parlementaires – qui ont d’autres choses à faire –, de magistrats à la retraite et d’un homme de l’art. La commission va contrôler a posteriori les interceptions de sécurité, et seulement parfois a priori.
5117 shaares