Au terme d'un examen de 3h30 marqué par l'instrumentalisation continue de faits divers et une longue suite de propos caricaturaux, la commission des lois de l'Assemblée nationale, présidée par Jean-Jacques Urvoas1, vient d'adopter une version modifiée du projet de loi sur le terrorisme présenté par Bernard Cazeneuve.
Ailleurs en Tunisie :
http://www.thd.tn/index.php?option=com_content&view=article&id=4115%3Aloi-cybernetique-des-peines-de-prison-pour-diffamation-incitation-a-la-vulgarite-et-piratage&catid=58&Itemid=88
L’exploitation d’internet, mise en œuvre par l'ancien président Ben Ali à partir de la seconde moitié des années 90, symbolise certainement au mieux l’ambivalence d’un régime qui, tout en modernisant le pays, sut exploiter au mieux les nouvelles technologies pour étendre l’emprise de l’Etat policier. Or il faut bien constater que le système de surveillance mis en place dans les années 90 défunt persiste toujours, comme l'explique la chercheuse Marie Goupy (1)
Voilà un projet fort intéressant qui vient de voir le jour dans la ville de Sayada, gouvernorat de Monastir. CLibre, association locale qui vise la promotion de la culture du Libre, et les habitants de Sayada viennent d’installer un réseau Wifi gratuit dans toute la ville. Plusieurs routeurs/amplificateurs ont été placés dans certains points de Sayada afin d’avoir une couverture optimale du réseau, que ce soit dans la rue ou à l’intérieur des maisons. Le projet porte le nom de MeshSayada.
Les révoltes arabes ont consacré le rôle des réseaux sociaux, admis par certains, contestés par d'autres. Dans son livre, le chercheur Yves Gonzalez-Quijano revient sur ces soulèvements, que personne n'avait vu venir, alors que les jeunes n'avaient pas attendu 2010 pour investir Internet.
Tout et son contraire a été dit, écrit, décrié, affirmé, à propos du rôle des réseaux sociaux dans les révolutions arabes.