Contre le terrorisme international, les 7 pays les plus industrialisés et la Russie réunis hier à Paris ont arrêté 25 mesures. || http://i2.wp.com/reflets.info/wp-content/uploads/2015/01/lepoint-29071995.png
Au Parlement français, chaque discussion impliquant l'un des cavaliers de l'infocalypse (propos haineux, pédopornographie, blanchiment d'argent, drogue, terrorisme…) s'accompagne de velléités d'extension de la LCEN, la « Loi pour la Confiance dans l'Économie Numérique ». Si cette loi tentait à l'origine d'exonérer les intermédiaires techniques du Net de la responsabilité des propos diffusés par leurs utilisateurs, les dérives jurisprudentielles confortées par des extensions législatives ont abouti à contraindre ces acteurs à censurer aveuglement des contenus dont ils sont incompétents pour déterminer l'illicéité. Malheureusement, nos élus s'accordent pour allonger sans cesse la liste des contenus concernés par cette loi et aggravent ses dérives, plutôt que d'opter pour des solutions efficaces et respectueuses de nos droits fondamentaux. Quitte à suivre un énième débat évoquant la LCEN, autant en profiter pour rire : imprimez votre grille et chaque fois qu'un orateur prononce un terme équivalent à ceux inscrit dans la grille, cochez la case correspondante. Le premier joueur à avoir coché 5 cases alignées remporte la partie. Rechargez la page pour obtenir une nouvelles grille.
Marianne nous a la semaine passée gratifiés d’un article bien étrange : « Plongée dans l’Internet criminel ». L’article disponible sur le Web, a été publié dans l’édition papier de Marianne (numéro du 27 avril au 3 mai)… Le titre à lui seul ne laissait rien augurer de bon. Sur son édition numérique, l’article est taggué « TAGS : CRIMINALITE, DARK WEB, EUROPOL, HACKER ». C’est du grand journalisme, avant même de lire l’article, nous avons :
un titre racoleur digne des plus sombres heures du journalisme d’investigation sauce TF1,
le mot hacker associé à deux autres mots qui laissent entendre qu’un hacker est par définition un criminel (Criminalité et Europol), ainsi qu’à un autre mot qui n’existe même pas et est un non sens technique (darkweb).