Les pirates sont des utilisateurs de la première heure, en avance sur leur temps. Si vous leur mettez quelque chose de nouveau et brillant entre les mains, ils vous jetteront de l’argent. Inversement, ils seront les premiers à identifier un marché dépassé et l’abandonneront. De plus, ils n’accepteront – jamais – les lois qui les enferment avec un service qu’ils n’ont pas demandé, surtout quand ils peuvent faire la même chose eux-mêmes pratiquement sans aucun effort, comme fabriquer leurs propres copies de films, musiques, jeux ou logiciels avec leur propre matière première et leur travail.
La commission « affaires juridiques » (JURI) du Parlement européen examinera lundi 4 novembre le projet de résolution de l'eurodéputée Françoise Castex sur la copie privée. Celui-ci propose que la Commission européenne et les Vingt-huit étudient « la possibilité d'une légalisation du partage d'œuvres à des fins non commerciales, afin de garantir aux consommateurs un accès à une grande variété de contenus et un choix réel en matière de diversité culturelle », et a fait l'objet de nombreuses attaques pour que la question du partage soit une nouvelle fois escamotée. À l'approche du vote, les citoyens doivent se mobiliser pour que cette mention soit conservée, afin d'obliger la Commission à examiner toutes les pistes permettant de sécuriser le partage et de consacrer les droits culturels en Europe. http://www.pcinpact.com/news/84199-ue-coups-chevrotine-contre-legalisation-echanges-non-marchands.htm
Il est désormais entendu que le transfert de l'Hadopi vers le CSA passera vraisemblablement par une législation sur la Culture, l'année prochaine. L'amendement qui devait assurer cette transition n'a pas été adopté, et de nouveau se pose la question, pour les uns, de la lutte contre le téléchargement illégal, pour les autres, de la légalisation des échanges non-marchands. Débat.
Pour leur débat du mercredi 29 mai, Carré d’info et le pôle actualité de la Médiathèque de Toulouse avaient choisi de discuter des enjeux du partage numérique des savoirs. A Toulouse plusieurs associations et collectifs ont vu le jour et en font d’elle une ville plutôt active dans ce domaine. Ils partagent et collaborent pour bidouiller, transmettre des informations, rendre plus accessibles des techniques, démocratiser des outils numériques ou encore mieux éclairer le citoyen. Et si le partage n’a aucune frontière, il a bien, pour les débatteurs, des conséquences locales.
Comme en France, les États-Unis optent désormais pour la riposte graduée pour combattre le téléchargement illicite. Alors que le dispositif se met progressivement en place malgré de multiples retards, des problèmes similaires à ceux apparus en France il y a plusieurs années surgissent de l'autre côté de l'Atlantique. En particulier, est posée la question des réseaux WiFi ouverts.
70% du piratage de musique se fait hors-ligne