En psychologie, on appelle ça le sentiment de déjà-vu. En antiterrorisme, c’est simplement la routine. Une nouvelle attaque à Londres ? Theresa May s’en va-t-en guerre contre Internet et son pouvoir toxique. Un attentat manqué sur les Champs-Elysées ? Gérard Collomb, notre nouveau ministre de l’Intérieur, y voit la raison d’être d’un état d’urgence qui n’a pourtant rien vu venir. Et nous ? On rame, on ânonne, on (se) répète. Depuis de longs mois, nos gouvernements, obsédés par la radicalisation-en-ligne, semblent avoir fait un choix : plutôt que de s’attaquer aux causes, ils préfèrent traiter les effets. Par impuissance ou par opportunisme politique - peut-être un peu des deux -, ils en sont réduits à empiler les mesures d’affichage, comme autant d’onguents appliqués sur la peau meurtrie d’“opinions publiques” bien pratiques. Et tant pis si ce sont des placebos.
Some websites turning law-abiding Tor users into second-class citizens
Tor users blocked or faced with CAPTCHA if IP address matches known exit node.
About 1.3 million IP addresses—including those used by Google, Yahoo, Craigslist, and Yelp—are turning users of the Tor anonymity network into second-class Web citizens by blocking them outright or degrading the services offered to them, according to a recently published research paper.
Titled "Do You See What I See? Differential Treatment of Anonymous Users," the paper said 3.67 percent of websites in the Alexa 1,000 discriminated against computers visiting with known Tor exit-node IP addresses. In some cases, the visitors are completely locked out, while in others users are required to complete burdensome CAPTCHAs or are limited in what they can do. The authors said the singling out was an attempt by the sites to limit fraud and other online crime, which is carried out by a disproportionately high percentage of Tor users. In the process, law-abiding Tor users are being treated as second-class Web citizens.
In many cases, the degraded experience is automatically carried out by content delivery networks, which help individual websites to distribute content and block malicious users. One of the best-known CDNs, CloudFlare, assigns a reputational score to visiting IP addresses and if it's too low will require end-users to complete a CAPTCHA designed to prove they're a human rather than a malicious script. On a support page, CloudFlare says it doesn't specifically target Tor users, but it goes on to say that "due to the behaviour of some individuals using the Tor network (spammers, distributors of malware, attackers, etc.), the IP addresses of Tor exit nodes generally earn a bad reputation." The paper's findings have touched off a long and often heated discussion between Tor advocates and representatives of CloudFlare.
Websites that use CloudFlare competitor Akamai, meanwhile, often block Tor users outright with a 403 error that can't be bypassed. While Google and Yahoo don't block Tor users outright, some of their pages or services aren't available to visitors using Tor IP addresses. One site that's not mentioned at all in the paper is Facebook. In 2014, the social network became available as a hidden service. Facebook also tweaked its fraud-detection algorithms to improve the experience of Tor users.
The paper exposes the tension between site security and access to information and anonymity, particularly by those in repressive countries that censor content or closely monitor citizens' Web browsing.
Les visages des 90'000 fans réunis à Donnington Park pour applaudir Kiss, Muse et Slipknot auraient ainsi été scannés, et leurs traits auraient été comparés aux photos contenues dans la base de données d’Europol.
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Des Hacks:
http://cons.wonderhowto.com/how-to/stop-facial-recognition-software-from-finding-out-who-you-are-camera-0138980/
http://h4cker.net/
http://www.cnet.com/news/urme-anti-surveillance-mask-lets-you-pass-as-someone-else/
http://www.theatlantic.com/features/archive/2014/07/makeup/374929
D'autres choses sur le sujet:
https://www.eff.org/deeplinks/2014/04/fbi-plans-have-52-million-photos-its-ngi-face-recognition-database-next-year
http://alireailleurs.tumblr.com/post/121737023394
http://www.iis.fraunhofer.de/en/ff/bsy/tech/bildanalyse/shore-gesichtsdetektion.html
http://www.rslnmag.fr/post/2014/07/18/En-Grande-Bretagne-la-reconnaissance-faciale-fait-avancer-les-enquetes-policieres.aspx
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2014/06/02/pourquoi-la-nsa-aspire-des-millions-de-photos-de-visages-sur-le-web_4429961_4408996.html
http://alireailleurs.tumblr.com/post/84310492867
http://www.atelier.net/trends/articles/controle-regulation-necessaires-encadrer-pratiques-policieres-20_425223
http://www.slate.fr/story/58455/facebook-reconnaissance-faciale
Les symptômes sont un trafic HTTP intense, venant à 99 % d’adresses chinoises mais où les requêtes HTTP sont pour le Host : facebook.com (ou autre GAFA). L’URL path de la requête semble légitimement fait pour Facebook (des choses du genre GET /plugins/like_box.php). http://furbo.org/2015/01/22/fear-china http://seenthis.net/messages/80148 https://en.greatfire.org/blog/2015/jan/gfw-upgrade-fail-visitors-blocked-sites-redirected-porn || Via GuiGui's Show https://shaarli.guiguishow.info/?Lt_2pw
Moé. Je comprends que ça puisse aider, si on ajoute l'utisation de TOR à la création du compte, sous pseudo, qu'on met une couche de TLS , voir un peu de VPN en prime et qu'on prenne soin du contexte de navigation, sinon le risque est de se sentir en sécurité.
Google pense que « si [nous faisons] quelque chose [que nous souhaitons] que personne ne sache, peut-être [devrions-nous] commencer par ne pas le faire » et que « la vie privée pourrait en réalité être une anomalie ». Pourtant nous utilisons tous plus ou moins ses services et ceux des entreprises qui développent le même mode de pensée sur Internet. Mais au fait, n’avons-nous vraiment rien à cacher ?
Fin de la vie privée ? La belle ruse de Zuckerberg
La plus belle des ruses de Facebook a été de persuader le monde que la vie privée n’existe plus. Au cours des dernières années, les déclarations dans ce sens de Mark Zuckerberg se sont multipliées : selon le fondateur du célèbre média social, la « nouvelle norme » serait la transparence, la vie en public. L’hypothèse de la fin de la vie privée est présentée comme une évolution inévitable et spontanée des comportements sociaux des utilisateurs des réseaux sociaux numériques. Tout s’explique, tout se tient dans le grand méta-récit historique, qui, de l’existence isolée et aliénée des grandes villes industrielles du siècle dernier, conduit à l’harmonie des communautés interconnectées d’aujourd’hui. Ce que M. Zuckerberg ne dit pas, c’est que l’histoire est moins linéaire qu’il ne le dise, et ses utilisateurs moins passifs.
Autour des paramètres de confidentialité, depuis des années se mène une véritable guerre. Entre 2006 et 2013, Facebook a proposé 10 révisions de ses conditions d’utilisation ayant un impact majeur sur les données personnelles de ses membres. Il a dû faire face à 10 campagnes de contestation, menées par des organisations qui ont impliqué le Sénat et la Commission Fédérale du Commerce américaine, ainsi que les organismes de surveillance d’Internet en Irlande, en France et en Allemagne. Dans 8 cas sur 10, Facebook a dû faire marche arrière, et M. Zuckerberg présenter ses excuses officielles. L’évolution future de Facebook pourrait être affectée profondément par lesnon-dits et les demi-vérités de son fondateur.
Script de suppression de compte facebook
Google et Facebook dominent largement le trafic Internet mondial…sauf en Chine et en Russie.
Le phénomène des GAFA est un pb local.
L'objectif est ambitieux. Si aujourd'hui un tiers de la population mondiale est connecté à Internet, les deux tiers restants sont toujours déconnectés. Afin de renverser cet état de fait, la coalition Internet.org, qui regroupe sept entreprises (Facebook, Samsung, Ericsson, Nokia, Qualcomm, Mediatek et Opera Software), s'est formée afin de faciliter l'accès au réseau des réseaux dans les pays du Sud.
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Bien dangereux.
A la fin du mois de juillet, le prix de l'action en bourse de Facebook a de nouveau dépassé son prix d'introduction. Une première depuis mai 2012. Néanmoins, les internautes continuent de délaisser le réseau social. Au mois de mars 2013, Facebook a perdu près de 6 millions d’utilisateurs aux Etats-Unis et 1,4 million en Grande-Bretagne.
“Direct Access” didn’t mean no access. “Back door” didn’t mean no door. “Only in accordance with the law” didn’t mean PRISM is illegal. And you didn’t need to have heard of a codename to have participated. http://googleblog.blogspot.com/2013/06/what.html https://www.facebook.com/zuck/posts/10100828955847631
Analyse : La plupart des commentaires que j'ai lus jusqu'ici sur la fin de Google Reader portaient sur son utilisation en tant que client RSS. Mais c'est pour brouiller les pistes. Les vraies victimes ont été les entreprises qui avaient planifié en 2005 et 2006 de créer des moteurs de synchronisation RSS. Tel Godzilla ravageant Tokyo, Google les a balayées sur son passage et évincées du marché.
[...]
À l'ère des appareils mobiles, où la synchronisation du contenu et des paramètres entre de multiples emplacements est une fonctionnalité cruciale, la disparition de la plate-forme de synchronisation de Google est une vraie calamité.
Vous vous souvenez quand NewsGator s'apprêtait à créer cette fameuse plate-forme de synchronisation il y a des années ? Nous ne saurons jamais ce qui aurait pu être, mais une chose est sûre : l'arrivée de Google sur ce marché a rendu l'activité intenable.
Les réseaux sociaux ont contribué au désengagements des utilisateurs de RSS
Bien entendu, Twitter et Facebook ont fortement ébranlé l'utilisation de RSS, mais il reste un marché pour ce format. Un grand marché, même, si on le mesure par rapport aux standards d'une entreprise qui n'a pas l'envergure de Google.
La Stasi, c’était 91000 agents et 170000 mouchards. Facebook, c’est 2000 agents employés, et 1 milliard de mouchards. Ah ben oui, vous croyez quoi ? Votre profil Facebook enregistre vos données personnelles, mais aussi toutes celles des personnes qui entrent en contact avec vous.
Jusqu'ici, les réseaux sociaux avaient une bonne image. Ce sont eux dont on a loué le rôle émancipateur à l'époque du Printemps arabe, et dont on se sert de plus en plus au quotidien. Dans le monde, Twitter compte ainsi plus d'un demi-milliard d'utilisateurs. Et le site de micro-blogging vient de lancer Vine, un service de vidéo d'une durée de 6 secondes que l'on peut utiliser de son mobile pour capturer et partager des moments du quotidien. Les réseaux sociaux servent aussi, pour beaucoup, à s'envoyer des micro-messages censés être privés et qui peu à peu remplacent les courriels.
Or, l'accusation que porte Julian Assange, le créateur de WikiLeaks, dans la vidéo exclusive réalisée par Le Point.fr est grave. Il explique que les réseaux sociaux collaborent de plus en plus ouvertement avec Washington. Soit en leur communiquant le contenu des conversations censées rester confidentielles, soit carrément en coupant des comptes auxquels sont abonnés plusieurs dizaines de milliers de followers.
A l'heure des choix. Le web est à un tournant de son histoire. C'est précisément parce qu'il nous concerne (presque) tous, c'est parce qu'il nous est devenu aussi nécessaire que peuvent l'être la possession d'une voiture ou l'accès à l'eau potable, que ces choix nous concernent tous. J'ai déjà eu l'occasion d'écrire (ici par exemple) que le web entrait dans l'âge de la maturité avec ce que cela comportait de réglementations, de normalisations, de législations calquées sur la territorialité de notre monde physique. J'ai souvent souligné, rappelant les principes fondateurs énoncés par Pierre Lévy, que les logiques de déterritorialisation et de re-territorialisation constituaient une clé précieuse pour la compréhension de l'écosystème internet.
Traduction par Framasoft de l'article de Bruce Schneier (http://shaarli.cafai.fr/?xXzlkQ). Internet est un état de surveillance. Que nous l’admettions ou non, et que cela nous plaise ou non, nous sommes traqués en permanence. Google nous trace, tant sur ses propres pages que sur celles auxquelles il a accès. Facebook fait de même, en traçant même les utilisateurs non inscrits chez lui. Apple nous trace sur nos iPhones et iPads. Un journaliste a utilisé un outil appelé Collusion (NdT : de Mozilla) pour déterminer qui le traçait : 105 entreprises ont tracé son usage internet sur une seule période de 36 heures ! De plus en plus, nos activités sur Internet sont croisées avec d’autres données nous concernant. La découverte de l’identité de Broadwell a nécessité de croiser son activité sur internet avec ses séjours dans des hôtels. Tout ce que nous faisons aujourd’hui implique l’usage d’un ordinateur, et les ordinateurs ont comme effet secondaire de produire naturellement des données. Tout est enregistré et croisé, et de nombreuses entreprises de big data font des affaires en reconstituant les profils de notre vie privée à partir de sources variées. [...] Bienvenue dans un Internet sans vie privée, et nous y sommes arrivés avec notre consentement passif sans véritablement livrer une seule bataille ...
So, we're done. Welcome to a world where Google knows exactly what sort of porn you all like, and more about your interests than your spouse does. Welcome to a world where your cell phone company knows exactly where you are all the time. Welcome to the end of private conversations, because increasingly your conversations are conducted by e-mail, text, or social networking sites. And welcome to a world where all of this, and everything else that you do or is done on a computer, is saved, correlated, studied, passed around from company to company without your knowledge or consent; and where the government accesses it at will without a warrant. Welcome to an Internet without privacy, and we've ended up here with hardly a fight.
A quoi pourront ressembler les résultats des recherches sur le Facebook Graph Search, le nouvel outil présenté par Mark Zuckerberg le 15 janvier (lire : Facebook fait de la "recherche sociale" un de ses nouveaux piliers) ?
Si vous souhaitez par exemple savoir "qui sont les hommes musulmans habitant à Téhéran intéressés par les hommes", et leur lieu de travail : c'est a priori possible. Si vous voulez trouver une liste de "mères de personnes catholiques habitant en Italie et aimant la marque Durex" : il y a des noms.
Un clou de plus vers la vente de données personnelles chez Facebook Minitel