« La pornographie est pensée comme un incubateur pour les outils de contrôle et ne représente que l’un des premiers maillons de la chaîne. »
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L’idée envisagée par un Internet qu’on nomme volontiers à deux vitesses est une bombe à retardement, une mise à mort du concept fondamentalement démocratique qui soutient le réseau et, enfin, le règne annoncé des entreprises pouvant mettre la main à la poche pour favoriser leur contenu plutôt que celui de leurs concurrents. Contre la mise en place d’une telle idée se dressent aujourd’hui en France seulement deux entités : d’un côté, l’Etat qu’on n’a vu que peu compétent quand il a été question du numérique ; de l’autre, le Conseil National du Numérique. Cet organisme a d’ailleurs récemment proposé au gouvernement, dont il dépend, d’inscrire la neutralité d’Internet dans la loi.
Saisi par Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin, le CNN va créer trois groupes de travail qui plancheront sur la neutralité du Net, la fracture numérique et la fiscalité.