La définition que je donne, chaque fois que je le peux, du « hacker », est plutôt proche de «l’ingénieur exalté». Les premiers hackers, et leur culture, sont nés dans un club de modèles réduits au MIT : ils construisaient des trains électriques, très loin de l’image de pirates dont on peut parler aujourd’hui ! Cette culture, car c’est bien d’une culture dont on parle, forte et idéaliste, a été présentée par Steven Levy, sous la forme de principes fondamentaux :
I – l’accès aux ordinateurs doit être facilité autant que possible,
II – toute information est par nature libre et partagée,
III – ne pas se fier à l’autorité, promouvoir la décentralisation,
IV – un hacker se juge par ce qu’il fait et non pas par un ordre hiérarchique social,
V – art et beauté peuvent être créés avec un ordinateur,
VI – les ordinateurs peuvent changer le monde, pour le mieux.
conférence de Cory Doctorow sur la bidouillabilité et l'importance du contrôle de l'informatique par l'utilisateur
Lecture indispensable, enquêtes au coeur des réseaux