Conclusion
Il était largement temps que les FAI français passent à l'IPv6, et c'est une excellente nouvelle de voir qu'Orange emboîte le pas lui aussi. Mais certains aspects de la mise en œuvre de ce protocole chez Orange me fait encore froncer un peu les sourcils, et pour les raisons que j'ai citées dans ce billet, je ne suis pas encore en mesure de passer tout mon réseau interne en IPv6. J'attends cependant avec impatience la résolution du problème de la délégation de préfixes.
Je suis conscient que j'aurais également pu utiliser ndppd comme je l'avais fait pour Free http://x0r.fr/blog/12 , mais je considère que je ne devrais pas avoir à faire ce genre de « hacks » quand on est censé disposer d'un /56.
Enfin, une autre possibilité aurait été de substituer un routeur différent à la box, mais c'est une option que je ne peux envisager car j'utilise beaucoup la ligne téléphonique. Mes efforts consistant à ne plus dépendre de l'interface FXS de la box m'avaient d'ailleurs apporté quelques ennuis.
Pour accompagner la transition du réseau vers le protocole IPv6, Free déploie une nouvelle technique qui partage l'adresse IPv4 attribuée entre quatre abonnés, en utilisant des plages de ports réservées pour compléter l'adressage.
https://lafibre.info/free-la-fibre/cgn-14-chez-free-une-ipv4-partagee-par-4-clients/
[...]
Pour eux, il « y aura une option ”vraie ip fixe” bientôt et, cerise sur le gâteau, on pourra même demander plusieurs IP ». a donc fini par annoncer ce week-end Rani Assaf, le directeur technique de Free. Il n’a en revanche donné aucun calendrier.
L’incontournable Stéphane Bortzmeyer avait aussi expliqué en détails la technique dite « A + P » (adresses + ports) qui semble être celle utilisée par Free, dans un billet d’août 2011. « L’idée de base est un compromis. On va sacrifier quelques bits du numéro de port pour les donner à l’adresse IP (…). L’idée d’A+P est que, même si l’adresse ne sera plus unique, le couple {adresse, partie du port} restera unique par client. Avec 65536 ports possibles, on peut mettre 65536 clients sur une même adresse IP (si chacun se contente d’un seul port), 256 (avec 256 ports chacun), ou un seul (avec le système actuel où le client a 65536 ports)… L’un des intérêts d’A+P est qu’il limite (sans toutefois le supprimer) le recours au NAT et à tous ses inconvénients ». Au passage, Bortzmeyer expliquait qu’Orange avait lui-même réalisé des tests de cette technique.
http://www.bortzmeyer.org/6346.html
Cable pr0n
Purism currently is offering the Purism Librem 15, a 15.6″ laptop, meeting the strictest of hardware requirements. This is the first laptop to be manufactured where there is no mystery software. This means there are absolutely no proprietary drivers in the Linux kernel, no Linux kernel binary blobs, and no proprietary software applications required to operate this computer.
Enjoy your freedom!
Ils demandaient donc aux quatre FAI de mettre en œuvre « toutes mesures propres à empêcher l'accès, à partir du territoire français et/ou par leurs abonnés à raison d'un contrat souscrit sur ce territoire, par tout moyen efficace et notamment par le blocage des noms de domaines ».
J'ai remarqué un grand nombre de referer vers cet article. Malheuresement, j'ai perdu l'article d'origine, alors voila un résumé qui contient ma conf et ma manière de faire fonctionner l'IPv6 de Free. Avec un minimun d'explications.
Inexorablement, les technologies de DPI* et de Data-Mining nous amènent vers un traitement de l'information de plus en plus intrusif, des systèmes de profilage de plus en plus efficaces.
Or ces technologies devancent dans les faits l'encadrement législatif sensé protéger les droits des citoyens, qui se trouvent contraints de se servir des applications qui fonctionnent grâce à ces technologies d'une manière ou d'une autre.
On aurait pu espérer une réflexion à la hauteur des enjeux citoyens qui accompagnerait le développement et l'usage de ces technologies, et un volet législatif qui encadrerait - dans le respect des droits de chacun - les produits qui en résultent.
En France, nous avons pu constater à quel point les produits dévéloppés dans ce domaine et les acteurs et décideurs dans ce domaine stratégique ont cruellement manqué d'une telle réflexion et d'un tel encadrement législatif et juridique.
Depuis de nombreux mois, les abonnés de l’opérateur Free subissent malgré eux les effets de bord d’un conflit l’opposant à YouTube. La guerre des tuyaux fait rage pour savoir qui doit payer qui… Décryptage.
The Free Software Foundation (FSF) today awarded Respects Your Freedom (RYF) certification to Gluglug X60 laptops. The RYF certification mark means that the product meets the FSF's standards in regard to users' freedom, control over the product, and privacy. This is the first laptop to receive RYF certification from the FSF.
Lors du dernier colloque de l'ARCEP qui s'est tenu il y a quelques jours, la plupart des dirigeants du secteur télécom français étaient invités. Maxime Lombardini, le directeur général d'Iliad (Free), n'a pas gardé sa langue dans sa poche, en particulier au sujet des éditeurs de contenus et de leur rétribution aux opérateurs. Il a aussi indiqué ne pas trouver réaliste le souhait de fibrer l'intégralité du pays. Enfin, il n'a pas hésité à tacler durement Arnaud Montebourg et Alcatel-Lucent.
J'écris aujourd'hui, las de voir mes résolutions DNS échouer à cause des
résolveurs (autrement appelés serveurs récursifs) de Free (212.27.40.240 et
212.27.40.241).
Pour l'heure, je suis, sans utiliser l'astuce donnée à la fin de ce document,
dans l'incapacité de résoudre tous les noms de domaine en ".org".
Peut-être vous demandez-vous pourquoi MES résolutions échouent alors que celles
de miliers de freenautes réussissent. La raison est simple : je comprends le
protocole DNS, et de ce fait, je connais son insécurité, et j'utilise donc
DNSSEC. Pour ce faire, j'utilise un logiciel nommé DNSSEC-Trigger qui
s'installe sur mon poste de travail, et valide DNSSEC en tant que relai
(forwarder) envoyant l'intégralité de mes requêtes avec le bit DO aux serveurs
récursifs de Free.
Le problème de Free n'a cependant rien de spécifique à DNSSEC, mais à une
incompréhension du protocole de LEUR part.
L'opérateur Free ralentit-il sciemment ses abonnés à certaines heures vers certains services, notamment appartenant à Google ? La question a été posée par l'UFC-Que Choisir à l'ARCEP (et à la DGCCRF) au mois de septembre 2012, plus précisément au sujet des conditions techniques et financières d’acheminement du trafic entre Free et Google. En décembre dernier, l'Autorité confirmait enquêter sur ce sujet ô combien épineux. Sept mois plus tard, elle livre enfin ses conclusions.
Selon l'ARCEP, « l’enquête n’a pas mis en évidence de pratiques discriminatoires dans les modalités d’interconnexion et d’acheminement de trafic de données entre les deux sociétés ». Certes, l'Autorité admet que les capacités d’interconnexion et d’acheminement de trafic de données de Free « sont congestionnées aux heures de pointe », du fait d'une très forte demande des Freenautes et même des abonnés des autres fournisseurs d'accès à Internet.
Carte du réseau ADSL Iliad Free en France
"La question fondamentale ça n'est pas le tort économique que Free fait à YouTube, c'est le tort que Free fait à ses clients" en violant leur liberté fondamentale d'accéder à une information. A l'occasion d'un débat sur la neutralité du net organisé par le Conseil National du Numérique, le porte-parole de FDN Benjamin Bayart a plaidé avec force pour l'instauration d'une pénalisation des atteintes à la liberté d'expression et de communication par les acteurs privés sur Internet. Dans les prochains jours, le Conseil National du Numérique va s'auto-saisir pour approfondir deux sujets complémentaires abordés dans son avis, l'un sur les "grandes infrastructures de services d'accès", qui visera à établir les responsabilités des plateformes comme Google, Facebook, l'App Store ou Amazon, dont l'utilisation massive fait peser sur eux une "quasi mission de service public". L'autre sur la liberté d'expression, qui rappellera aux bons souvenirs du gouvernement la promesse de François Hollande d'instaurer un véritable "Habeas Corpus numérique" pour protéger les droits des internautes. Sur ce point, le porte-parole du FAI associatif French Data Network (FDN), l'incontournable Benjamin Bayart, s'est montré le plus déterminé. "Une loi de déclaration de principe, ça ne sert jamais à rien", a-t-il critiqué d'emblée. "Il faut définir des délits. Qu'il y ait une définition du principe de neutralité des réseaux qui soit posée dans un code ou dans un autre, que ce soit de niveau constitutionnel ou en dessous... c'est joli, c'est décoratif, mais ça ne devient efficace qu'à partir du moment où l'on définit un délit et une sanction".
Les problèmes de débit des vidéos YouTube pour les abonnés de Free (dont le fondateur, Xavier Niel, est actionnaire à titre personnel du Monde) trouvent enfin une explication officielle. Dans un entretien au magazine 01Net daté d'avril, cité par Univers Freebox, Xavier Niel explique que "YouTube et Google estiment qu'ils ont un tel pouvoir d'attractivité qu'ils vont pouvoir utiliser nos réseaux sans rémunérer l'excès de trafic qu'ils générèrent. (...) On a décidé de ne pas se laisser faire. (...) Si on ne fait pas ça aujourd'hui, les abonnements vont grimper de 5 à 15 euros par mois, juste pour payer le surplus de la bande passante de Google."
"Mieux vaut une petite crise des débits maintenant que des prix élevés demain. Chaque jour, j'espère qu'on aura la solution. En attendant, on ne bride l'accès à personne, mais on arrête l'escalade : on a un tuyau d'une certaine taille pour le trafic de Google et on n'en rajoute pas", estime le fondateur du fournisseur d'accès Internet (FAI).
Free justifie donc le refus d'augmenter les capacités vers YouTube par sa volonté d'éviter une forte augmentation des abonnements Internet fixes – jusqu'à un tiers du tarif. Problème : l'estimation d'une augmentation des prix de 5 à 15 euros est sujette à caution, tant les coûts d'interconnexion avec les autres réseaux sont actuellement réduits pour les fournisseurs d'accès français. Permettre des débits non bridés vers YouTube causerait ainsi difficilement une forte augmentation des prix. Contacté pour obtenir une explication de son calcul, Free n'a pas répondu à nos sollicitations.
UNE AUGMENTATION DES COÛTS PEU PROBABLE
Le risque d'un dérapage des coûts évoqué par Free est notamment contredit par le régulateur des télécoms, l'Arcep. "Les coûts supportés par un FAI pour assurer sa connectivité mondiale sont très réduits, de l'ordre de la dizaine de centimes d'euros par abonné fixe et par mois. (...) Ces coûts paraissent par ailleurs peu susceptibles d'augmenter significativement dans le temps car, jusqu'ici, la croissance du trafic échangé entre opérateurs s'est accompagnée d'une baisse du prix du transit", expliquait ainsi l'autorité dans son rapport sur la neutralité du Net (PDF) publié en septembre, sur la base des données d'un opérateur alternatif. Le coût de cette connexion à YouTube est bien marginal dans les frais de Free.
A terme, selon Xavier Niel, les coûts seraient donc multipliés de 50 à 150 fois à cause des services de vidéo en ligne. Ce coût de connexion aux autres réseaux Internet n'intègre pas celui du réseau propre de l'opérateur, en plein chantier avec le déploiement du très haut débit censé permettre de servir efficacement ces contenus. Les opérateurs nationaux ont d'ailleurs investi 9 milliards d'euros dans leurs réseaux en 2012, dont 945 millions par Free, un "chiffre record" selon l'Arcep, qui sera au moins équivalent en 2013.
Lire : Pour leur régulateur, les acteurs des télécoms ont tort d'être pessimistes
Le secteur des télécoms français, bousculé en partie par l'arrivée de Free Mobile, maintient également une marge confortable, en moyenne à 31,5 % (29,2 % pour Free). Le risque économique que poserait YouTube serait ainsi bien limité. Il s'agirait bien plus de contraintes techniques propres à Free, qui cherche également à réduire ses coûts dans la connexion à d'autres réseaux.
UN RÉSEAU SOUS-DIMENSIONNÉ ?
Le problème pour Free serait autant ses connexions aux acteurs tiers que son propre réseau, sous-dimensionné. "Le réseau de Free saturerait déjà sur plusieurs axes du cœur de réseau et de la collecte (vers les points de raccordement des abonnés), du coup il y a déjà du travail. Les interconnexions ne saturent pas qu'avec YouTube, les transitaires de Free saturent tous les soirs", explique un spécialiste des réseaux opérateurs.
"Chez d'autres FAI (Orange, SFR, Bouygues Telecom), les connexions avec d'autres réseaux ne sont pas limitées et pour autant tout (ou presque) est bien dimensionné", ajoute l'expert. Les investissements de Free concerneraient d'ailleurs bien plus la livraison du contenu (ADSL, très haut débit et réseau mobile) et la box que ce cœur de réseau nécessaire pour gérer le flux de l'ensemble des abonnés. Une éventuelle hausse des tarifs pourrait ainsi servir une amélioration du réseau du FAI plus que ses interconnexions. Contrairement à la majorité des acteurs d'Internet, Free a choisi de ne passer que par des interconnexions payantes : soit par des opérateurs de transit qui font le lien entre eux et d'autres opérateurs – souvent saturés – ou des connexions directes rémunérées. Google refuserait de payer directement Free pour une telle connexion.
L'ENJEU DE LA VIDÉO SUR INTERNET
Derrière le débat entre Free et YouTube, l'enjeu est celui de la diffusion de la vidéo sur Internet, un marché lucratif en pleine expansion. Si des FAI affirment que cette diffusion peut poser des problèmes, il s'agit de l'un des services les plus rémunérateurs, et il profite de l'augmentation des débits Internet, notamment des réseaux très haut débit fixe (fibre optique, câble) et mobile (4G). Les opérateurs cherchent donc à reprendre de la valeur aux fournisseurs de services (comme Google), qui les en déposséderaient selon eux. Des récentes annonces d'Orange vont d'ailleurs en ce sens.
Dans ce cadre, des opérateurs tentent d'obtenir une rémunération de certains fournisseurs de services. Google paierait ainsi cinq à dix millions d'euros par an à Orange pour s'assurer de bons débits vers les clients du fournisseur d'accès. Lors d'une table ronde en janvier, la Fédération française des télécoms parlait d'un "signal économique" vers ces services qui envoient de grandes quantités de données, reconnaissant que des montants aussi bas face aux investissements des opérateurs est bien symbolique.
J’ai quitté Free. Tout a commencé l’année dernière, quand j’ai rencontré de gros problèmes avec le visionnage de vidéos sur YouTube. En effet, il était impossible de charger complètement une vidéo, dans une qualité acceptable, sans que cela prenne un temps fou.
Dans un premier temps, j’ai décidé de faire avec ; je cherchais sur Dailymotion, ou je lâchais l’affaire, purement et simplement. Ça faisait 13 ans que j’étais chez eux et la box me convenait parfaitement.
Atteinte(s) à la neutralité du net
Tout s’est accéléré quand Free a décidé unilatéralement de supprimer l’affichage des pubs dans les navigateurs, via une mise à jour du firmware de la box. Soyons clair, j’utilise personnellement un plug-in anti publicité, mais il était hors de question que Free décide à ma place et par défaut de ce que j’avais le droit de voir ou pas. Je ne veux pas que l’on me force la main à propos de ce que je consomme ou pas sur le web. Ce qui était d’autant plus gênant, c’est que ce blocage de la part de Free visait particulièrement les pubs de Google…
Par ailleurs, on a tendance à l’oublier, mais la publicité, c’est souvent la seule chose qui permet aux blogueurs de se rémunérer un minimum via les contenus qu’ils produisent. Accepter l’affichage de certaines pubs sur certains blogs, c’est une manière de les soutenir.
Bref, j’ai résilié mon abonnement dans les deux jours qui ont suivi cette annonce. Aujourd’hui, je me dirige vers OVH, qui respecte plus selon moi la neutralité du net – c’est-à-dire l’égalité de traitement de toutes les données sur le web, sans discrimination à l’égard de la source, de la destination ou du contenu transmis.
Instrumentalisation de la clientèle
Concernant maintenant l’attitude de Niel, j’ai le sentiment qu’il n’a que faire des usagers, d’autant que certains ont aussi constaté un bridage du téléchargement sur l’App Store d’Apple… Niel a incontestablement été un pionnier du web, un trublion qui n’a pas hésité à bousculer le système. Néanmoins, maintenant qu’il a reconnu le bridage volontaire de l’accès aux contenus qui se rapportent à YouTube, je trouve qu’il va trop loin dans ses prérogatives.
Là où il y a encore un problème, c’est qu’il dit avoir mis en place ce bridage pour que Google se décide à signer un accord commercial rétributif sur le trafic fourni par le réseau de Free, l’acheminement coûtant apparemment trop cher. Seulement, Xavier Niel a été contredit par l’Arcep, qui constate même une baisse du prix du transit… La hausse des abonnements des clients de Free ne serait donc pas un argument valable.
L’attaque contre la neutralité du net était moindre quand niel s’attaquait à la pub, parce qu’on parlait de contenus périphériques du réseau. Ici, on parle clairement de l’architecture du réseau qui est remise en cause.
De son côté, je trouve que Google est une cible un peu trop facile pour les acteurs du web. Je ne pense pas que Google aurait un quelconque intérêt à plier… Les abonnés de Free ne représentent "quelques millions" de personnes, c’est assez peu pour une structure aussi énorme que la firme de Mountain View.
Personnellement, j’ai quitté Free et je pense que c’est une bonne manière de protester auprès de Free contre ces décisions. C’est vraiment dommage d’instrumentaliser à ce point sa clientèle.
En janvier 2003, Free pour pas le nommer, est suffisamment gros pour faire pression en coupant le peering et en demandant aux abonnés Wanadoo d'appeler leur hotline pour demander l'upgrade du lien Free <-> Wanadoo...
Pour rappel à l'époque Wanadoo avait 80% du marché ADSL. Free ne fessait presque pas d'ADSL mais beaucoup d'abonnés Wanadoo avait les boites mails gratuites Free mais surtout surfait sur des sites de 2 hébergeurs : Online 2éme hébergeur Français ou d'OVH qui tous les 2 n'étaient relié à l'Internet que par Free.
Dans une interview aux Echos accordée en début d'année, le fondateur et dirigeant d'OVH Octave Klaba expliquait que "Youtube ne pose pas de problème véritable aux fournisseurs d'accès", parce que "les volumes ne sont pas énormes", et "les sommes en jeu non plus". Il estimait par exemple que "Orange, qui a réussi à obtenir un paiement de Google pour s'interconnecter, ne gagne probablement pas plus de 5 millions d'euros par an". Or Orange a davantage d'abonnés que Free, et ceux-ci ne vont pas moins sur YouTube. http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202483352895-octave-klaba-ovh-je-crois-que-le-reseau-ne-peut-etre-que-neutre-526067.php En revanche, Octave Klaba expliquait que "les opérateurs télécoms se préparent à l'arrivée demain de la Google TV, qui nécessitera peut-être 1 à 4 Mbps par utilisateur, soit 1 à 3 euros par abonné en coût de bande passante", et non entre 5 et 15. Free ne veut donc pas simplement lutter contre l'excès de bande passante utilisée par ces services, mais lutter contre un concurrent direct de la Freebox Révolution qui lui permet d'augmenter son revenu moyen par abonné (ARPU) avec des services complémentaires comme la VOD ou les jeux vidéo. Mais selon le patron d'OVH, qui a préféré ne pas livrer cette bataille, la guerre est perdue d'avance.
« La pornographie est pensée comme un incubateur pour les outils de contrôle et ne représente que l’un des premiers maillons de la chaîne. »
[...]
L’idée envisagée par un Internet qu’on nomme volontiers à deux vitesses est une bombe à retardement, une mise à mort du concept fondamentalement démocratique qui soutient le réseau et, enfin, le règne annoncé des entreprises pouvant mettre la main à la poche pour favoriser leur contenu plutôt que celui de leurs concurrents. Contre la mise en place d’une telle idée se dressent aujourd’hui en France seulement deux entités : d’un côté, l’Etat qu’on n’a vu que peu compétent quand il a été question du numérique ; de l’autre, le Conseil National du Numérique. Cet organisme a d’ailleurs récemment proposé au gouvernement, dont il dépend, d’inscrire la neutralité d’Internet dans la loi.