Les sénateurs brésiliens ont adopté hier le « Marco Civil da Internet », un projet de loi consacrant notamment la neutralité du Net. Le texte n’attend plus que la signature de la présidente, Dilma Roussef, pour être gravé dans le marbre. L'intéressée reçoit d’ailleurs à partir d’aujourd’hui et pour deux jours différents représentants de gouvernements, afin de discuter de la gouvernance d’Internet. Explications.
http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/04/22/le-bresil-a-l-avant-garde-de-la-fronde-du-net_4405175_3234.html
http://oglobo.globo.com/pais/senado-aprova-marco-civil-da-internet-depois-de-esforco-do-governo-12260279
Discuté depuis de longs mois déjà, le « Marco Civil da Internet » a été adopté mardi soir par la Chambre des députés du Brésil. Ce projet de loi, relancé par l’exécutif suite aux révélations d’Edward Snowden, contient des dispositions visant notamment à garantir la neutralité du Net dans ce pays d'Amérique du Sud. Soutenu au niveau international par WikiLeaks, La Quadrature du Net ou Tim Berners-Lee, le texte est l'objet de nombreuses attentions. Désormais, il doit cependant obtenir l’approbation du Sénat. http://www.dailydot.com/politics/brazil-marco-civil-internet-bill-of-rights-carolina-rossini/
Brazil’s Congress is days away from voting on Marco Civil, the country’s first major Internet legislation, and the big issue at stake is net neutrality.
Alors que le monde entier a dénoncé la surveillance de masse le 11 février 2014 lors d'une Journée internationale, les citoyens, les organisations et les collectifs brésiliens se sont joints à la campagne #TheDayWeFightBack.
Le collectif anti-surveillance Antivigilancia.tk (@antivigilancia sur Twitter), l'un des 15 signataires brésiliens des principes internationaux sur l'application des droits de l'homme à la surveillance des communications, a créé un site fournissant des informations complètes en portugais sur la façon de participer à #TheDayWeFightBack, ainsi que l'accès à diverses ressources pour la journée d'action, tels que des bannières et des mèmes.
Mais… je croyais que personne ne gouvernait le réseau décentralisé ? Seulement décentralisé ne veut pas dire distribué, il y a de nombreux centres de l’Internet, et la plupart sont outre-atlantique, et plutôt au nord de l’Amérique qu’au Sud. De cela, le président de l’ICANN, une des principales institutions (internationale mais d’abord états-unienne) de l’Internet, qui attribue les adresses IP et les noms de domaine de la Toile, ne semble plus vouloir. Paroles, encore des paroles ? Fadi Chehadé, le présidentt de l’ICANN, a toutefois rencontré la présidente du Brésil Dilma Rousseff il y a quelques jours, tous deux ont convenu d’organiser en avril prochain un sommet à Rio sur la gouvernance d’Internet. Donc il ne s’agit pas pour le Brésil de gouverner Internet, mais d’initier un mouvement pour redistribuer les centres du réseau des réseaux.
Brazil is not very happy about all these NSA revelations. As home to Latin America's biggest economy, the country understandably hates the idea that the United States is listening to its phone calls and reading its emails. In fact, Brazil hates it so much that it wants to disconnect itself from the U.S. internet altogether.