(vidéo diffusée hier sur Arte, en tant que teaser du 2nd épisode de OFF-TRACK) http://tracks.arte.tv/fr/off-track-episode-2
Les nouvelles technologies vont toujours plus loin dans la collecte de données. De la médecine connectée aux lunettes omniscientes, pourra-t-on échapper au tout-numérique et protéger nos données personnelles ? Andrea Fies s'entretient avec Adrienne Charmet-Alix, porte-parole de La Quadrature du Net, association de défense des droits fondamentaux dans l'espace numérique.
Rendez-vous annuel incontournable de la scène hacker internationale, le Chaos Communication Congress (31C3) se tient à Hambourg jusqu’au 30 décembre. Il est organisé par le plus ancien groupe de hackers allemand, fondé en 1981 : le Chaos Computer Club. Au programme : une série de conférences et d’ateliers sur des sujets autant techniques que politiques.
Partage de la technologie et gratuité pour tous : c’était le credo des collectifs Wireless, qui court-circuitaient les réseaux "classiques" du Net grâce aux communications sans fil. Sauf qu'à l'époque, tout restait à inventer, le Wi-Fi tel qu'on le connaît aujourd'hui n'était encore qu'un projet… Et pour arriver à leurs fins, ces bidouilleurs pirates transféraient des données à des distances de plusieurs dizaines de kilomètres grâce à des antennes bricolées, à base de boîtes de cassoulet et de grillage de poulailler ! Avec, en plus, le risque de se faire pincer pour l'utilisation de fréquences radio réservées à l'usage militaire…
Louis Pouzin est l’un des créateurs de l’internet. Il évoque les conséquences des écoutes de la NSA et les derniers développements de l’internet.
nternet - Le triomphe de l'écriture
L'apprentissage de l'écriture cursive dans les écoles primaires est abandonné dans 45 états américains au profit des outils numériques. Ces nouveaux supports annoncent-ils la mort de l'écriture ? Et si c'était l'inverse ? En réalité, nous écrivons plus que jamais ! Chaque minute, 510 000 commentaires sont postés sur Facebook, 98 000 tweets sont publiés, 168 millions de mails sont envoyés, c'est un tiers de la population mondiale connecté qui écrit. Un paradoxe ? Square tente d'y voir plus clair avec trois spécialistes : Jean-Christophe Pellat, linguiste. Joachim Höflich, professeur de communication et Edouard Gentaz, professeur en psychologie.
Square est de retour avec une nouvelle formule : chaque dimanche, des intellectuels, des créateurs et des artistes sont invités à débattre d'un thème et à poser leur regard sur notre monde en mutation. Un échange auquel les téléspectateurs sont invités à participer via la plate-forme ARTE Future.
Certains auront conservé le lien vers cette "Christmas édition" du 12 décembre 2010, compilation d'articles du défunt site Owni.fr, et intitulée "La contre-histoire d'Internet" (bit.ly/16yGg8W). "Au milieu des années 1990, Internet est entré dans les foyers. En ce temps-là, on se connectait le dimanche matin pour optimiser la vitesse, et on écoutait le modem chanter avant de naviguer à 14,4 kbit/s, lit-on dans ce collector numérique. Internet a une histoire. Et une contre-histoire..." Si Owni.fr a mis la clé sous la porte le 21 décembre 2012, sa "contre-histoire" a continué son bonhomme de chemin.
Le "Vous pensez connaître le Web ? Attendez de voir Une contre-histoire des Internets" sur Lesinrocks.com m'a mis la puce à l'oreille. Et de constater que les deux coréalisateurs de ce documentaire, diffusé le 14 mai sur Arte, Jean-Marc Manach et Julien Goetz, sont tous deux des vieux de la vieille Owni ! Vous m'opposerez que le titre est "Une contre-histoire des Internets" et pas "de l'Internet". Un coup d'oeil jeté à la fiche Linkedin de Julien Goetz et... "coauteur d'un documentaire de 75 min pour Arte, "Une contre-histoire de l'Internet" (titre provisoire)".
Le pluriel l'a-t-il emporté sur le singulier ? Jean-Marc Manach s'explique sur l'antenne du Mouv' (bit.ly/13Ubqdu) : "Cela vient de George W. Bush. Il avait déclaré : "J'ai entendu dire qu'il y a des rumeurs sur les Internets"". C'est devenu un mème. (...) C'est une façon de dire qu'Internet, ce n'est pas qu'une histoire de tuyaux, c'est d'abord et avant tout une façon de connecter des gens. Et donc, on a fait "Une contre-histoire de l'Internet" - c'est le titre du documentaire à la télévision - et "Une contre-histoire des Internets" - c'est le webdocumentaire participatif."
L'objectif annoncé du site Lesinternets.arte.tv est, sur des thématiques hebdomadaires prédéfinies, de "raconter ce pour quoi, et comment, les Internets ont changé nos vies, recenser ce qu'on n'a pas eu le droit d'y faire, ce qu'on a inventé pour le faire quand même, et ainsi participer collectivement à l'élaboration d'une contre-histoire des Internets, qui se veut libre, ouverte et partagée".
Cette semaine, "Le Net des pédo-nazis" ouvre le bal, avec cet entretien de Laurent Chemla, informaticien et auteur des Confessions d'un voleur : "Faire peur aux gens pour obtenir du pouvoir, c'est vieux comme le monde", estime-t-il à propos du "soi-disant vide juridique, ce chiffon rouge agité par les politiques. C'est pas pour autant que le danger est réel". Il revient à Olivier Laurelli, hackeur et cofondateur de Reflets. info, de définir ce qu'est un pédo-nazi : "Le pédo-nazi-terroriste-intégriste-anarcho-libertaire, c'est la définition d'un internaute. C'est ce qu'on appelle un citoyen. C'est toi, c'est moi..." Tout cela va en décoiffer plus d'un. Chapeau !
TPB AFK: The Pirate Bay Away From Keyboard
Mardi 2 avril à 22h25 - Avec plus d’infos en direct sur votre mobile
#TPBAFK
Samedi 9 mars, le salon mondial du marché numérique, le CeBit, s'achève à Hanovre. Cette année le salon était placé sous le signe de la "share economy" - l'économie de partage -, une tendance majeure de l'économie numérique. Ce terme désigne le partage et l'utilisation commune de connaissances, ressources et expériences sur le net. Une pratique qui ne génère pas que des potentialités économiques. L'économie de partage est également censée déclencher une modification de la société toute entière : il n'est plus question de "posséder", mais de "partager". Les exemples de sites et portails sont nombreux déjà, de l'autopartage avec "Autotrement" à la location de véhicules entre particuliers avec Airbnb en passant par les voyages en bus.
Mais ce partage "illimité" se heurte rapidement à ses propres limites lorsqu'il est question de propriété intellectuelle sur la toile. Sous prétexte d'imposer l'application du droit d'auteur, les droits fondamentaux et les droits de consommateur des internautes peuvent vite se retrouver menacés. Ceux qui l'ignoraient encore l'ont découvert avec l'ACTA : au printemps 2012, les internautes sont descendus par milliers dans les rues du monde entier parce qu'ils considéraient que leur liberté était bafouée sur internet. Aujourd'hui on n'entend plus parler de l'ACTA... Nicolai Morawitz a demandé au spécialiste d'internet et député vert au Parlement européen Jan-Philipp Albrecht où l'ACTA en était à ce jour.
Tous rebelles - Arte - 2012 08 11 jz ACTA contestation anonymous occupy