Vous pouvez soit télécharger l'émission directement, avec le lien magnet pour torrent. http://yeuxdelibad.net/DL/270914-hotline.ogg
Google, Facebook, Twitter, Amazon. Ils en savent plus sur moi que moi-même. Ma vie sexuelle, mes idées politiques et religieuses, mes amis, mes folies, mes achats, mes maladies, mes vacances, mes rêves... Tout, ils savent tout. Ils savent tout de tous. Des milliards et des milliards de données. Data, big Data, voilà le pétrole d’aujourd’hui : les données massives. Les révélations d’Edward Snowden sur les écoutes planétaires de la NSA et des services américains ont montré la connivence avec Google, Facebook et autres "réseaux sociaux". Mais - plus discrètement - notre DGSE ne procède pas différemment. La récente loi de programmation militaire montre le bout des grandes oreilles de la Grande Muette...
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2932
Quand on passe un coup de fil, quand on reçoit un SMS, quand on envoie un e-mail, quand on achète un livre sur Amazon, quand on fait une recherche sur Internet, nous produisons des données personnelles, dont l’énorme quantité accumulée est appelée "big Data". Edward Snowden, avec d’autres lanceurs d’alertes, a révélé que la National Security Agency américaine (NSA) et bien d’autres services secrets utilisaient ces "big Data" comme un moyen de surveillance sans précédent. On nous dit aussi que l’utilisation de ces données pourrait peut-être améliorer notre quotidien. Mais ces données numériques prennent surtout beaucoup de valeur pour de nombreuses entreprises privées, pour lesquelles la connaissance toujours plus intime du consommateur est synonyme de toujours plus de profits.
Les vingt dernières années ont été marquées par la révolution des technologies de l’information et de communication. Si la magie du « réseau des réseaux » tient pour partie à son immatérialité, la toile ne serait pas possible sans une réalité, elle, bien physique : les 700 000 kms de « tubes » ou « câbles » à fibre optique qui sillonnent nos fonds marins. Reposant parfois à plus de 2000 ou 3000 mètres de profondeur, ils permettent l’interconnexion des continents et des peuples.
Pourtant, de plus en plus de voix se sont élevées contre l’accès - relatif et inégalitaire – au Web. Le continent Américain – au cœur du réseau internet – serait très bien connecté au réseau sous-marin avec plusieurs dizaines de câbles arrivant et partant de New York. Plus à l’Est, en Afrique subsaharienne, le raccordement au réseau câblé est plus limité même si de nombreux câbles ont été installés ces dernières années.
La géographie d’internet reproduirait-elle, ainsi, de manière implacable, les inégalités économiques ? Comment comprendre cette réalité physique d’internet ? Quels sont les enjeux numériques et géopolitiques qui se cachent derrière l’immatérialité du "réseau des réseaux" ? Peut-on toujours parler de "fracture numérique" ? Quelles sont les initiatives qui ont été mises en place pour la réduire, notamment en Afrique ?
Reflets écrit beaucoup. Quasiment 1200 articles depuis sa naissance.
Il nous est venu l’envie de faire parler le journal.
Avec l’aide de la Cantine et de Tryphon, c’est devenu réalité. Reflets parle !
Nous avons bêta-testé Radio Reflets le 24 octobre.
A partir du mois de janvier, nous serons en direct et en public à la Cantine tous les mois avec un invité. Écoutez-nous, participez en venant dans le public, podcastez-nous, partagez !
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URL du podcast http://reflets.info/wp-content/uploads/podcasts/Reflets-01-beta.mp3
On le sait, Internet est un réseau de réseaux. Un réseau de réseaux qui engagent des acteurs multiples (les États, des entreprises, des particuliers), un réseau qui n’a pas de centre et qui grandit chaque jour, à mesure qu’apparaissent des logiciels, des services, des usages, des machines qui viennent s’accrocher aux réseaux. Tout ça ne signifie pas qu’il n’y a pas de règles dans Internet. Car pour que chacun, derrière son écran, quels que soient la marque de son ordinateur et le système d’exploitation, puisse avoir accès à et utiliser tous les réseaux, un minimum de règles est nécessaire. On sait que l’ICANN s’occupe des noms de domaine, ce qui en fait un lieu stratégique de la gouvernance du net. Mais il existe d’autres organismes dont on parle moins et qui sont tout aussi importants. Parmi eux, l’Internet Society (Wikipédia) qui fête cette année ses vingt ans, et qui joue un rôle à la fois éthique et technique de premier ordre dans l’organisation des réseaux. Nous profitons aujourd’hui du passage à Paris du directeur du bureau Europe pour éclairer les prérogatives, le fonctionnement et les préoccupations de l’Internet Society.
Avec entre autres
Jérémy Zimmerman
Frédéric Couchet
Le OGG direct : http://mediakit.laquadrature.net/get.php?id=870&format=9