Après plusieurs mois de travail, l’association est heureuse de vous annoncer que de grandes nouveautés apparaissent en ce qui concerne l’ADSL chez FDN. Nous travaillons avec un nouveau fournisseur de collecte, ce qui nous permet de vous proposer maintenant du VDSL (débit supérieur), mais surtout des lignes en dégroupage total !
le Conseil constitutionnel a jugé contraires à la Constitution les dispositions de l'article L. 851 2 du code de la sécurité intérieure qui permettent de recueillir les données de connexion de la seconde catégorie de personnes qu'elles visent, celles qui appartiennent à l'entourage de la personne concernée par une autorisation.
Rouage essentiel de plus en plus d'industries, la collecte de données personnelles met partout en cause la relation entre progrès technologique et libertés individuelles
Une question prioritaire de constitutionnalité doit être examinée mardi au sujet d’un article de la loi renseignement sur la surveillance électronique des personnes suspectées d’activités terroristes.
Les données conduisent au refroidissement social
Conférence de Benjamin Bayart à la Hitch Hack de l'association Hack2g2 le 20 mai dernier. « Président de la Fédération des FAI associatifs, co-cofondateur de la Quadrature du Net (entre autres), Benjamin Bayart traitera le sujet des notions d'espaces publics et privés, qui permettent de définir les contours de la vie de la cité, ou autrement dit, la politique. C'est la différenciation de ses espaces qui vont permettre l'apparition de nos démocraties modernes au 18e siècle. L'arrivée d'Internet, au 21e siècle entraîne la modification de ces notions d'espaces publics et privés. Ce sujet sera aussi l'occasion d'explorer des questions liées à l'hyper-centralisation de nos services en ligne, la vie privée, le cloud ou encore le rôle des hackers pour faire et penser ces changements.»
C’est ce matin que le gouvernement a présenté en conseil des ministres le texte destiné à inscrire indéfiniment l’état d’urgence dans le droit commun. L’avis du Conseil d’État a été dévoilé par Le Monde. Tour d'horizon des principales remarques. [...] Le Conseil d’État considère que le projet de loi du gouvernement Philippe répond à l’ensemble de ces remarques. Les écoutes sont « limitées » à la défense et à la promotion des intérêts fondamentaux de la nation (en fait, toutes les nombreuses finalités de la loi Renseignement). Elles sont interdites si elles touchent à des réseaux gérés par un opérateur de communication électronique (téléphone portable, Wi-Fi), appelant auquel cas les autres dispositions de la loi de 2015.
Mozilla OpenSSH secure guide. The goal of this document is to help operational teams with the configuration of OpenSSH server and client. All Mozilla sites and deployment should follow the recommendations below.
Le logiciel OpenSSH permet d’avoir un shell sécurisé sur un serveur distant ou du transfert de fichiers de ou vers un serveur. Divers algorithmes de cryptographie sont utilisés pour le chiffrement, la génération ou l’échange de clefs. Et ces algorithmes peuvent s’affaiblir, être remplacés par de meilleurs algorithmes, connaître des portes dérobées, nécessiter des clefs plus grandes, etc. Ils sont implémentés (au sens ajouter ou enlever) par les développeurs d’OpenSSH (et de bibliothèques de cryptographie sous‐jacentes), ils sont empaquetés par une distribution (qui peut changer certains réglages à la production du paquet ou bien faire certains choix sur la configuration par défaut), et ils sont mis à jour par les équipes sécurité (d’OpenSSH et de la distribution).
Le projet de loi anti-terroriste du gouvernement pourrait institutionnaliser certaines mesures de l’état d’urgence. Quelles seront les prochaines mesures d’exception ?
En psychologie, on appelle ça le sentiment de déjà-vu. En antiterrorisme, c’est simplement la routine. Une nouvelle attaque à Londres ? Theresa May s’en va-t-en guerre contre Internet et son pouvoir toxique. Un attentat manqué sur les Champs-Elysées ? Gérard Collomb, notre nouveau ministre de l’Intérieur, y voit la raison d’être d’un état d’urgence qui n’a pourtant rien vu venir. Et nous ? On rame, on ânonne, on (se) répète. Depuis de longs mois, nos gouvernements, obsédés par la radicalisation-en-ligne, semblent avoir fait un choix : plutôt que de s’attaquer aux causes, ils préfèrent traiter les effets. Par impuissance ou par opportunisme politique - peut-être un peu des deux -, ils en sont réduits à empiler les mesures d’affichage, comme autant d’onguents appliqués sur la peau meurtrie d’“opinions publiques” bien pratiques. Et tant pis si ce sont des placebos.
The Stack Clash
Est-il raisonnable d’imposer aux opérateurs télécoms de garder des données sur tout le monde ? Loin d’être une solution au terrorisme, la surveillance préventive relève de l’obsession policière. [...] Aux autorités qui prétendent remédier à leurs échecs par toujours plus de mesures et de lois ineptes, tel le futur projet de loi antiterroriste, il faut opposer la construction d’un cadre juridique efficace et respectueux des libertés fondamentales, mais aussi des politiques publiques capables d’aborder le problème du terrorisme autrement que sous l’angle étroitement sécuritaire. Faute de quoi la fuite en avant délétère, décrite par Me François Sureau lors d’une récente plaidoirie au Conseil constitutionnel, va se poursuivre : «Après chaque attentat, les ministres bien intentionnés recommandent de continuer à se distraire, comme s’il s’agissait là d’un acte de résistance, alors que de l’autre main ils nous introduisent dans l’univers si commode pour eux, si dégradant pour nous, de la servitude administrative. Je ne sais rien de plus triste, ni de plus humiliant que cet abaissement et cette hypocrisie.»
Pour la première fois depuis le 14 novembre 2015, l’Elysée a reconnu la réalité : l’état d’urgence est inefficace dans la lutte contre le terrorisme. Cela rend d’autant plus inutile sa transfusion annoncée dans le droit commun de la police administrative. [...] Mardi 13 juin 2017, à l’issue de la rencontre à l’Elysée entre le président de la Cour européenne des droits de l’homme et le président de la République, les services de la présidence ont fait savoir que « le président de la République a rappelé que l’objectif pour la France est aujourd’hui de sortir de l’état d’urgence, qui ne permet pas de lutter de manière suffisamment efficace contre le terrorisme ».
L'avocat de la Ligue des Droits de l'Homme est l'invité de Patrick Cohen pour parler des dispositions de l'état d'urgence qui seraient inscrites dans le droit commun. [...]
Patrice Spinosi :"L'état d'urgence a eu ses raisons d'être ; il fallait des moyens exceptionnels pour un danger immédiat. On aurait du revenir à l'état normal. Maintenant c'est difficile de revenir en arrière. Macron récupère cette situation et y met fin en transposant les mesures dans le droit commun. Là est le danger car l'état d'urgence devient l'état du droit et c'est extrêmement dangereux"
Patrice Spinosi rappelle qu'il y a eu 5 000 perquisitions durant l'état d'urgence et seulement 0,5% ont donné lieu à de poursuites. Ce sont des enquêtes de police qui ont permis de déjouer des attentats.
Rappel : Maître Spinosi plaide les QPC au Conseil Constitutionnel et travaille avec les éxégètes https://exegetes.eu.org/
Réécouter: https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15273-12.06.2017-ITEMA_21355272-5.mp3
Royaume-Uni et France vont annoncer ce soir une nouvelle campagne contre la radicalisation en ligne. Les efforts vont surtout se tourner vers les intermédiaires techniques, tels YouTube, Facebook, Twitter, du moins ceux accusés de laisser prospérer ce type de contenus.
Peu de détails à cet instant, les deux pays envisagent cependant d’explorer la possibilité d’instaurer une nouvelle responsabilité légale pour les intermédiaires qui ne suppriment pas les contenus mis à l’index. « Cela pourrait, par exemple, inclure des pénalités telles que des amendes pour les entreprises défaillantes. » Une disposition surprise alors que la législation européenne, transposée en France dans la Loi sur la confiance dans l’économie numérique (LCEN) de 2004 instaure déjà, sur les épaules de ces acteurs, des mesures proactives contre le terrorisme tout en préservant leur statut de responsabilité conditionnelle. [...]
Le plan d'action du G7
Selon le plan d’action dévoilé fin 2016, les pays du G7 avaient annoncé leur volonté de « collaborer avec les entreprises actives dans le cyberespace, y compris les fournisseurs de services Internet et les administrateurs d’applications pertinentes, pour faciliter les enquêtes antiterroristes, notamment la collecte des données requises, et contrer l’utilisation d’internet à des fins terroristes en vue de recruter des adeptes, de les radicaliser et de les inciter à la violence ». Avec la menace de la création d’une nouvelle sanction à l’encontre de ces intermédiaires, la collaboration promise prend un tournant plus nerveux.
Une nouvelle réunion sera organisée sur ce chantier dans les jours à venir. Selon Theresa May, « le Royaume-Uni et la France travailleront ensemble pour encourager les entreprises à faire plus et à respecter leur responsabilité sociale afin de redoubler d'efforts pour éliminer les contenus dangereux de leurs réseaux, y compris en explorant la possibilité de créer une nouvelle responsabilité légale si elles ne parviennent pas à éliminer les contenus inacceptables ».
(vidéo diffusée hier sur Arte, en tant que teaser du 2nd épisode de OFF-TRACK) http://tracks.arte.tv/fr/off-track-episode-2
Une trentaine d'associations de toute la France qui fournissent de l'accès Internet au niveau local sont réunies ce week-end à Seignelay (Yonne). Elles sont invitées par la coopérative icaunaise Scani, qui permet déjà à 460 foyers ou collectivités d'avoir un accès internet haut débit.Les fournisseurs d'accès indépendants se développent en France car il reste encore beaucoup de zone blanches.Et même si beaucoup de candidats aux législatives promettent un meilleur accès internet, ce sont les grands opérateurs privés qui décident explique Bruno Spiquel membre actif de Scani : "on voit le cas à Joigny, la mairie a demandé aux cinq grands opérateurs en précisant qu'elle était prête à financer un réseau sur le territoire, les élus se sont fait envoyé bouler, on leur adit vous êtes trop petits , ça ne nous intéresse pas. Aujourd'hui, la fibre va être déployée, pilotée par Dijon. Une petite ville qui ne ferait pas partie du plan de déploiement n'aura pas d'alternative". Les associations indépendantes n'attendent pas grand chose des élus, ou futurs élus. Chez Scani, c'est dans une cabane au fond d'un jardin que le réseau est connecté. La coopérative paie 1.400 euros par mois pour obtenir de l'internet ultra haut débit 200 méga qu'elle partage en réseau hertzien avec 150 abonnés de centre Yonne. Et ce n'est pas grâce aux élus. indique Benjamin Bayard, Président de la fédération des fournisseurs d'accès associatifs: " Les politiques sont un obstacle. Quand ils ne nous mettent pas des bâtons dans les roues on est déjà content." Plusieurs collectivités ont donc choisi d'avoir recours à un fournisseur d'accès associatif, car fibrer la France en intégralité d'ici 2022 comme promis par le précédent gouvernement est impossible selon Benjamin Bayard. "La solution existe à condition de se prendre en main" dit-il et c'est qu'il explique à ceux qui découvrent les fournisseurs indépendants : "Quand on leur dit que nous sommes une association et qu'on fabrique de l'accès à internet, leur première réflexion est de se demander si on a le droit. Oui, on a le droit ". En attendant mieux, prochaine étape du plan gouvernementale les 2200 communes de France sans internet mobile doivent être équipées.
Conférence de presse collective contre le projet de loi instaurant l'état d'urgence dans le droit commun. Avec : Malik Salemkour, Ligue des droits de l'Homme 0"00 Serge Slama, Credof 4"18 Laurence Blisson, Syndicat de la Magistrature 8"00 William Bourdon, Avocat 13"40 Sihem Zine, Action des Droits des Musulmans 31"17 Benjamin Sonntag, La Quadrature du Net 36"10 Bénédicte Jeannerod, Human Right Watch 39"45 . Collectif regroupant aussi le GISTI, le Syndicat des Avocats de France, le Collectif contre l'islamophobie en France, Amnesty International, l'Association des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture.