La loi sur le renseignement, adoptée, en grande partie, le 24 juillet 2015, promettait, pour répondre efficacement à la menace terroriste, la mise en place rapide de nouveaux outils techniques. Certains d’entre eux ne sont pourtant toujours pas opérationnels. Parmi ceux-ci les « boîtes noires » : ces dispositifs techniques d’interception automatique installés chez les opérateurs devaient permettre de repérer au sein du flux massif de données de communications circulant, notamment, dans les câbles optiques, ce que les spécialistes appellent « les signaux bas ».
Ces données ou métadonnées (les informations d’un message qui ne sont pas son contenu : noms, numéros de téléphone ou encore adresses IP) doivent permettre d’identifier, par voie électronique, des comportements éventuellement suspects. Derrière cette typologie se cachent ce que les autorités appellent des « loups solitaires » ou des cas de radicalisation isolée échappant aux radars traditionnels des services de renseignement et aux techniques de surveillance classique.
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