Rezopole vous présente la carte des LIR (Local Internet Registry) en France. Les LIR sont des structures membres du RIPE qui sont responsables de la distribution et de l'enregistrement des adresses IPv4, IPv6 et des numéros d'AS au niveau local. Il y a 642 LIR en France dont 59 dans la Région Rhône-Alpes.
Les numéros d'AS et les adresses IPv4, v6, sont indispensables pour se connecter à un IXP et peerer.
Vous pouvez, en cliquant sur les points de la cartes, voir les adresses des LIR français.
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Over the last few months, there’s been increased attention on networks and how they interconnect. CloudFlare runs a large network that interconnects with many others around the world. From our vantage point, we have incredible visibility into global network operations. Given our unique situation, we thought it might be useful to explain how networks operate, and the relative costs of Internet connectivity in different parts of the world.
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Several hundred Internet Service Provider (ISP) Peering Coordinators were interviewed over the past few years for the “Interconnection Strategies for ISPs”, “Internet Service Providers and Peering”, and “A Business Case for Peering” Internet Operations Research papers. In these previous works, we documented the commonly used terminology (Peering, Transit, Transport, etc.), the motivations, the financial justifications, and the process of peering.
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Depuis de nombreux mois, les abonnés de l’opérateur Free subissent malgré eux les effets de bord d’un conflit l’opposant à YouTube. La guerre des tuyaux fait rage pour savoir qui doit payer qui… Décryptage.
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Un beau pavé dans la mare des opérateurs. Google vient de lancer ce mardi 22 janvier un nouveau service permettant de savoir pourquoi ça rame quand ses utilisateurs tentent de regarder une vidéo sur YouTube, accompagné d'une jolie infographie (un peu comme nous l'avions fait sur Slate il y a tout juste un an, les moyens en plus).
Intitulé «Rapport sur la qualité vidéo», cet outil «met en lumière la performance exacte que délivre votre fournisseur d'accès à Internet [FAI] et les autres facteurs susceptibles de jouer un rôle», peut-on lire dans le blog de Google Canada. Le pays est en effet le premier à profiter de ce service appelé ensuite à «s'étendre», a confié Shiva Rajaraman, directeur de la gestion des produits chez YouTube, dans une interview au Financial Post.
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Lors du dernier colloque de l'ARCEP qui s'est tenu il y a quelques jours, la plupart des dirigeants du secteur télécom français étaient invités. Maxime Lombardini, le directeur général d'Iliad (Free), n'a pas gardé sa langue dans sa poche, en particulier au sujet des éditeurs de contenus et de leur rétribution aux opérateurs. Il a aussi indiqué ne pas trouver réaliste le souhait de fibrer l'intégralité du pays. Enfin, il n'a pas hésité à tacler durement Arnaud Montebourg et Alcatel-Lucent.
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les arcanes du peering et des tuyaux
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Bon papier, à lire avec quelques correctifs: https://twitter.com/bayartb/status/355399967885623296
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Orange et plusieurs autres opérateurs européens ont fait l’objet cette semaine d’une série de perquisitions à l’initiative de la Commission européenne. En coulisses, Bruxelles enquête sur le bras de fer entre ces acteurs et l'opérateur de transit Cogent, dont les relations s'étaient grippées au fur et à mesure que les débits depuis Megaupload explosaient.
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Dans les articles précédents, nous avons vu comment s’approprier petit à petit (presque) tous les maillons de la chaîne entre tatie Martine et Internet.
Je suis, volontairement, passé un peu vite sur la question de la bordure entre le réseau et Internet. Reprenons donc, vous êtes l’opérateur A et vous disposez de deux machines situées à proximité immédiate d’autres réseaux (par « proximité immédiate » j’entend « dans le même bâtiment », mais vous pouvez aussi tirer des fibres longue distance si vous avez une bonne pelle) et vous avez fait le choix de la redondance et de la qualité en souscrivant :
un contrat de transit avec un opérateur B
un contrat de transit avec un opérateur C
un port sur un point d’échange 1
un port sur un point d’échange 2
Si on résume donc, chacun de vos deux routeurs dispose de 4 connexions :
un lien vers l’un des transitaires
un lien vers l’un des points d’échange
un lien vers la collecte ADSL
un lien vers l’autre routeur
C’est bien joli, mais il faut à présent configurer tout ça. Sur internet, tout est affaire de routes. J’en ai déjà parlé pas mal ici, ici et ici mais essayons de reprendre sous un angle encore différent, un angle un peu opérationnel.
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En janvier 2003, Free pour pas le nommer, est suffisamment gros pour faire pression en coupant le peering et en demandant aux abonnés Wanadoo d'appeler leur hotline pour demander l'upgrade du lien Free <-> Wanadoo...
Pour rappel à l'époque Wanadoo avait 80% du marché ADSL. Free ne fessait presque pas d'ADSL mais beaucoup d'abonnés Wanadoo avait les boites mails gratuites Free mais surtout surfait sur des sites de 2 hébergeurs : Online 2éme hébergeur Français ou d'OVH qui tous les 2 n'étaient relié à l'Internet que par Free.
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Ainsi donc, les tuyaux d’Internet sont encombrés. Ou du moins, ils vont le devenir. Et, cela va de soi, les services de partage vidéo, dopés à la haute définition 1080p, sont les grands coupables de cet embouteillage à venir. Nous devons croire Free et les autres opérateurs sur parole. Nous pouvons aussi constater que ce discours alarmiste n’est pas nouveau, qu’il existe pratiquement depuis les débuts de YouTube et qu’il concerne toujours l’avenir, rarement le présent. Aujourd’hui, ce sont les perspectives autour d’une éventuelle Google TV qui angoissent les fournisseurs d’accès. Celle-ci nécessiterait une augmentation substantielle (et coûteuse) de la bande passante disponible.
C’est très gentil de la part des opérateurs d’envisager avec une telle conviction le succès massif d’un nouveau service Google. Mais le géant américain est très loin de réussir tout ce qu’il entreprend, et passer d’un système de partage de vidéos à une logique de flux n’a rien d’évident. Même si le succès est au rendez-vous, il faudra sans doute quelques années avant que son utilisation se standardise. Et les progrès technologiques permettront peut-être d’augmenter les débits de manière moins coûteuse. Imaginons qu’on puisse revenir en 2006 et raconter à un opérateur qu’un jour une vidéo disponible en full HD dépassera le milliard de vues en moins de six mois. Et pouf, dans les pommes. Pourtant, PSY n’a pas fait tomber Internet.
Les tuyaux évoluent donc et réussissent à absorber l’augmentation exponentielle du débit sur le Net. Au-delà, on peut aussi imaginer d’autres solutions plus simples pour pouvoir profiter de manière fluide de la vidéo en HD. Par exemple, remettre au goût du jour le peer-to-peer (P2P), diabolisé par l’inutile chasse aux pirates menée par l’Hadopi. Avec le très haut débit et la taille actuelle des disques durs, le P2P, basé sur l’échange entre ordinateurs plutôt que sur le téléchargement centralisé, permettrait de répartir harmonieusement l’utilisation de la bande passante et d’absorber sans problème les pics aux heures de pointe. Une fois les habituelles réticences des ennemis du partage dépassées, nous pourrions par exemple profiter de services compatibles avec les infrastructures réseau. Une « Torrent TV » serait ainsi tout à fait pertinente, elle.
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Le sujet intéresse au plus au point l'Autorité de régulation des télécoms. Depuis des mois, certains abonnés de Free se plaignent des lenteurs de connexion au service de vidéo de Google, YouTube. Le débit est insuffisant autour de 18-19 heures, c'est-à-dire à l'heure de pointe. La frustration des utilisateurs est telle qu'elle déborde sur les forums et que le président de l'association de consommateurs UFC-Que Choisir a interpellé Bercy (DGCCRF) et l'Arcep. Objectif : tirer au clair les responsabilités de chacun des deux acteurs. Le régulateur des télécoms espère que l'un des deux protagonistes le saisira en direct, sans quoi il ne peut ouvrir une procédure de règlement de différend.
Pour Xavier Niel, la balle est dans le camp de Google : le patron de Free a reconnu dans les colonnes de « Libération » que les « tuyaux » d'interconnexion avec le distributeur de vidéos étaient effectivement pleins, laissant entendre qu'il ne comptait pas en rajouter de nouveaux. « J'invite les gens qui ont des problèmes avec YouTube à s'apercevoir que sur Dailymotion, souvent, il y a les mêmes vidéos », a-t-il même déclaré. Le site de vidéo français n'a pas de relation en direct avec Free (il passe par le réseau de Neo Telecom) mais cela fonctionne, car il charrie moins de trafic. Google, qui a d'énormes besoins de capacité, se refuse à financer l'excédent - tout en versant depuis peu une discrète compensation à Orange.
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Sur chacun de ses sites, le Pouix fournit un service de connexion Fast Ethernet en RJ45. Une fois connecté, vous établissez des "peerings" avec qui vous voulez et vous échangez du trafic avec eux.
Pouix attribue des adresses IPv4 et IPv6.
Pouix n'héberge pas de routeurs : vous devez amener un câble dans la baie du Pouix.
D'autres services sont disponibles : statistiques de votre port (par MRTG), "route server" pour éviter de configurer de nombreux" peerings", service NTP, service de News (Usenet), etc.
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la doc de référence sur le peering
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