La censure de Pékin sur Internet a récemment eu pour effet de détourner les connexions vers des sites tiers, qui s’en trouvent saturés.
Quel est le point commun entre une société de design numérique de Caroline du Nord, un night-club californien , un syndicat français et une association de défense des libertés sur Internet ? A priori, pas grand-chose. Pourtant Iconfactory, DNA Lounge, la CGT et la Quadrature du Net ont subi, ces dernières semaines, le même phénomène : un trafic anormalement élevé sur leurs serveurs web - jusqu’à 11 000 connexions par seconde pour la CGT, 13 000 pour Iconfactory - pendant quelques heures… Le symptôme habituel d’une attaque «par déni de service distribué», c’est-à-dire par saturation sous un afflux de connexions (1).