C'est dans cet esprit qu'il participe, bénévolement, à l'activité de l'association toulousaine Tetaneutral.net. Le but de cette structure est de permettre d'avoir un accès au web dans les "zones blanches". || http://pano.tetaneutral.net/data/presse/franceinfo-ttnn.mp3
Savez-vous que rien ne vous oblige à passer par des structures marchandes comme Orange ou SFR pour vous connecter à Internet ? Un peu partout en France, des fournisseurs d’accès à Internet (FAI) associatifs proposent des accès via l’ADSL ou le Wi-fi. Une alternative citoyenne et militante qui bénéficie à de nombreux habitants situés en zone blanche.
Comme il est de coutume pour les stagiaires qui passent par « Place de la toile », je leur propose de préparer une émission autour d’un sujet qui leur tient à cœur. Antoine Tricot, qui nous a accompagnés pendant deux mois et qui a grandi à Aurillac, a choisi de parler d’Internet et de ruralité. Sujet passionnant et compliqué, comme chaque fois qu’on localise l’Internet. Après tout, pourquoi une problématique numérique propre à la ruralité ? A part la question de l’accès, mais qui peut êtree aussi difficile dans les villes, comme on l’avait vu à Marseille, quelles questions pose Internet à la campagne ? Les usages diffèrent-ils vraiment de ce qu’on connaît dans les villes ? A ces difficultés, s’ajoute le fait que c’est un sujet dont la recherche s’est très peu emparé encore. Alors que, et c’est ce qu’on va essayer de montrer pendant les trois quart d’heure qui viennent, il ouvre nombre perspectives. D’abord parce qu’il engage des mythologies et des représentations, ensuite parce qu’il manifeste la plasticité des réseaux et leur appropriation possible dans des conditions et avec des débits très différents, et enfin parce qu’il participe à la modification des rapports entre la ville et la campagne, ce qui n’est pas rien.
Ils n’ont pas accès à Internet. « On est considérés comme des citoyens de seconde zone », se plaint ainsi un habitant dans un reportage de France 3.
C’est toute une partie de la commune de Sainte-Anne-Saint-Priest (Haute-Vienne) qui est dans une « zone blanche », un endroit où les opérateurs télécoms n’ont pas développé les infrastructures de communications modernes, leur installation étant jugée trop peu rentable.
Afin de proposer de bons débits aux habitants ruraux ayant la malchance d'être mal (ou pas) desservi en ADSL, Orange et Bouygues Telecom ont décidé d'y déployer des antennes 4G LTE. Moins coûteuse que d'installer des lignes fixes, l'opération vise à réduire les inégalités sur le territoire dans l'optique du Plan Très Haut Débit et de l'aménagement numérique du territoire.
Alors même que les géants de la téléphonie mobile et de l'Internet nous parlent de 4G et de fibre optique, certains endroits en France ne sont toujours pas connectés. On les appelle les zones blanches. Si vous en faites partie : un espoir ! Les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) associatifs. Créés localement par des bénévoles, ils se développent depuis quelques années un peu partout en France. Notamment dans l'Yonne, à une heure et demi de Paris, où s'est rendue Alice Serrano . L'emission enregistrée : http://www.fdn.fr/media/audio/FranceInfo-PClight.mp3