Aucun ministre spécifiquement chargé du Numérique dans le gouvernement Valls: le portefeuille revient à l'Economie et son ministre Arnaud Montebourg.
Si l'annonce est synonyme pour certains de la disparition pure et simple d'un cabinet chargé des questions relatives à tous les champs, et ils sont nombreux, touchant de près ou de loin au numérique, d'autres attendent la nomination prochaine, attendue incessamment, de nouveaux ministres délégués ou de secrétaires d'Etat.
Pour beaucoup, la reconduite de Fleur Pellerin semble d'ores et déjà compromise, la jeune femme étant régulièrement annoncée ailleurs, en particulier au commerce extérieur.
Qui va reprendre le flambeau? En attendant la nomination d'un(e) éventuel(le) secrétaire d'Etat ou ministre délégué(e) au Numérique, le journaliste Xavier de la Porte s'est mis, le temps d'une brillante chronique sur France Culture, dans la peau de l'heureux élu et a imaginé le programme qu'il proposerait alors.
Nous avons décidé de prolonger l'exercice en demandant à différentes personnalités de l'Internet français, politiques, entrepreneurs, mais aussi militants associatifs, de livrer leur programme et leurs idées si eux aussi, se voyaient propulsés à la tête du numérique. Nous avons proposé cela à plusieurs personnes, certaines ont décliné l'offre, d'autres n'étaient pas immédiatement disponibles...
Benjamin Bayart http://www.slate.fr/tribune/85725/benjamin-bayart-moi-ministre-du-numerique-tribune
Sandrine Bélier http://slate.fr/tribune/85727/sandrine-belier-moi-ministre-du-numerique
Lionel Maurel http://www.slate.fr/tribune/85731/lionel-maurel-calimaq-moi-ministre-du-numerique-tribune
Lionel Tardy http://www.slate.fr/tribune/85729/lionel-tardy-moi-ministre-du-numerique
Passager clandestin», l'expression est jetée. Pour la ministre de l'Economie numérique Fleur Pellerin, qui s'exprimait dimanche 13 janvier, c'est désormais assez clair: les géants du web profitent des réseaux des opérateurs télécom pour faire leur beurre. Une situation «asymétrique» qu'il faut rééquilibrer: Google et compagnie sont priés de mettre la main au porte-monnaie pour acheminer leurs données auprès des internautes.
Alors qu'elle organise ce mardi 15 janvier une table ronde sur le sujet, la ministre semble donc avoir déjà choisi son camp dans la guerre que se livrent fournisseurs d'accès à Internet (Orange, Free, SFR, Bouygues Telecom...) et gros bonnets du web (représentés par les «Gafa»: Google, Amazon, Facebook et Apple). Une baston dans les entrailles du Net, qui s'est intensifiée en raison de l'augmentation du volume de données qui circulent sur le réseau.