«Regarder ma page Facebook ne prend qu'une minute». Qui n'a pas entendu prononcer ses mots chaque jour par des dizaines de personnes et ne les a pas prononcé soi même… pour au final passer des heures à regarder des vidéos de chats, à commenter la qualité d'un déjeuner, à chercher sur Google le dernier gossip et à lire sur Slate un article… intéréssant.
Scientific American explique qu'il n'y a aucune raison de se sentir coupable et que cela nous arrive à tous parce que cela tient à la nature de l'internet et à la façon dont il est structuré et au comportement de notre cerveau. C'est pour cela notamment que les humains développent des addictions, notre cerveau est conçu pour rechercher des opportunités et des expériences inattendues. Et l'absence totale de limites sur l'internet nous encourage à chercher et «à chasser» sans fin.
«L'internet n'est pas addictif de la même façon qu'une substance pharmacologique» explique Tom Stafford, un spécialiste des sciences cognitives de l'Université de Sheffield au Royaume-Uni. «Mais c'est compulsif, irrésistible et distrayant».
Les êtres humains sont des créatures sociales et sont irrésistiblement attirés par les informations sociales que l'on trouve en abondance sur le web… Les emails et les réseaux sociaux offrent la même structure de récompenses que les machines à sous des casinos. La plupart du temps cela ne présente aucun intérêt et aucun bénéfice, mais parfois vous pouvez toucher le jackpot, dans le cas de l'internet un gossip irrésistible ou un email émotionnant.