«Alors que les autorités françaises et européennes se saisissent du futur des communications sans fil, deux juristes plaident en faveur d'une ouverture du spectre hertzien au plus grand nombre. Pour un "super wi-fi" distribué et libre.
Et si les internautes devenaient un peu plus que de simples utilisateurs ? En se voyant offrir la possibilité d’investir les fréquences hertziennes, ils pourraient être des fournisseurs, non seulement de contenus, mais également d’accès. Nous serions alors bien plus que des consommateurs, et Internet verrait son caractère acentré et multipolaire préservé.
Plaidoyer de Félix Treguer et Jean Cattan en faveur d’une libération des ondes.»
«[...] Et si les internautes devenaient un peu plus que de simples utilisateurs ? En se voyant offrir la possibilité d’investir les fréquences hertziennes, ils pourraient être des fournisseurs, non seulement de contenus, mais également d’accès. Nous serions alors bien plus que des consommateurs et Internet verrait son caractère acentré et multipolaire préservé. [...]»
«Quand bien même les bénéfices attendus d’un accès partagé aux ondes sont manifestes, les résistances au changement seront vives. L’accès partagé au spectre est en effet combattu par les puissantes industries qui se sont ancrées dans le paysage hertzien au cours des trente années qui nous séparent de l’éclatement du monopole d’État sur les ondes. Alors que ces industries s’arc-boutent sur les privilèges qui leur ont été accordés par la puissance publique, rappelons-leur que, comme à l’accoutumée, l’inéluctable démocratisation est d’autant plus douloureuse qu’on y résiste. A l’inverse, certains entendent défendre une gestion du spectre qui puisse renforcer les fondements démocratiques de notre société et suivre l’illustre exemple de ceux qui, en leur temps, se sont battus pour la liberté radiophonique.»