Une association locale gérée par ses bénévoles. Comminges Haut Débit est une association à but non lucratif, ses représentants sont élus par ses membres et les décisions sont prises en assemblée générale ou en réunion de travail (tarifs, conditions, projets…). L’association n’a aucun employé et elle est exclusivement gérée par ses membres qui sont bénévoles. En pratique, c’est vous ou vos voisins qui s’occupent de saisir les fiches d’adhésion, d’intervenir en cas d’incident, de répondre aux appels et aux e-mails envoyés… [...] L’association locale Comminges Haut Débit a reprit le réseau commingeois en fin 2015, avec l’accord de Tetaneutral.net, de manière à permettre une gestion 100% locale : tous les membres de l’association et élus du bureau habitent le Comminges ou y sont attachés. Aujourd’hui, une liaison fibre optique, à très haut débit, est maintenant en place entre Toulouse et St Gaudens et l’accès internet est directement fourni par l’association, qui est un opérateur indépendant déclaré auprès de l’Autorité de Régulation des Communication Électroniques et des Postes (ARCEP).
La 13e vice-présidente de Reims métropole, chargée de l’aménagement numérique, est vigneronne de profession. Elle est aussi la nouvelle maire de Villers-aux-Nœuds. [...] « Ma mission consiste à déployer la fibre optique sur les zones économiques de l’agglomération, et à installer le haut débit sur tous les édifices publics, mairies, écoles, bibliothèques, etc. » Et pour quatre communes particulièrement défavorisées en la matière, la mission consiste aussi à apporter une montée en débit : il s’agit de Cernay, Trois-Puits, Champfleury et Villers-aux-Nœuds.
La France, qui est à 90% en ADSL et qui a ses 2 plus gros opérateurs qui ont des saturation vers Telia, est dans le bas du classement. Lire aussi : Haut-débit : la France s'enfonce dans la médiocrité ! http://www.numerama.com/magazine/31557-haut-debit-la-france-s-enfonce-dans-la-mediocrite.html
Contexte
FAImaison a pris connaissance de la situation des écoles Le Baut à Nantes Nord. Il est apparu qu'elles sont sinistrées de l'accès à Internet haut débit. De ce constat est naturellement venue l'idée de réaliser un état des lieux de l'accessibilité au haut débit des écoles de l'agglomération.
Présentation des données collectées
Nous avons créé, à partir de données publiques, une visualisation des débits théoriquement accessibles aux écoles nantaises, ainsi que leur distance au NRA1 auquel elles sont raccordées.
Sont marquées en rouge sur la carte ci-dessous les écoles disposant d'un débit maximum théorique inférieur à 8Mbps. Nous avons choisi cette limite car les débits maximaux théoriques sont rarement atteints en pratique, ne serait-ce qu'à cause d'une desserte locale4 sous-optimale. Ces écoles sont donc potentiellement en situation de « fracture numérique3 » au sens du schéma directeur territorial d'aménagement numérique de Loire-Atlantique (SDTAN 44) et méritent à ce titre une attention particulière, une étude et le cas échéant une solution.
Certaines écoles expliquent que cette situation nuit à leur mission d'enseignement. Cela engendre en effet une perte de temps pour des tâches simples comme le renseignement de dossiers élèves ou la constitution de documents pédagogiques. L'accès à des ressources en ligne, et en particulier au contenu multimédia, à des fins pédagogiques, est quant à lui considéré comme quasiment impossible. L'impact de cette situation sur la qualité de l'enseignement est donc indéniable.
C'est le cas des écoles Le Baut : le débit maximum théorique est de 4 Mbps, alors que celui constaté sur place est inférieur à 0,5 Mbps, ce à quoi s'ajoutent des pertes de connexion régulières du modem ADSL.
Avant noël, l’association augmentera la capacité d’interconnexion avec internet à 100 méga, devenant ainsi le premier fournisseur d’accès à proposer des accès très haut débit dans l’Yonne avec une priorité donnée aux zones les moins bien servies par les opérateurs d’envergure nationale.
Mais la ville de Chattanooga a choisi une autre voie, celle de l’Internet public. En 2010, la compagnie électrique municipale EPB a obtenu des fonds fédéraux (liés à la relance post-récession) pour construire son propre réseau de fibre optique. Ce réseau de distribution d’électricité intelligent (smart grid) a également permis de réduire les coupures de courant. Les compagnies de câble ont d'ailleurs fait plusieurs procès à la ville pour tenter de stopper ce projet qui leur faisait concurrence.
Nouveau guide sur les aides d’État en faveur du haut débit dans l’UELa Commission publie aujourd’hui de nouvelles orientations destinées à aider les gouvernements à investir dans le haut débit. Le guide publié s'adresse à toute autorité publique investissant dans le haut débit ou devant examiner des projets cofinancés par les fonds structurels et d'investissement européens.
En matière de débit Internet, il y a parfois un monde entre la promesse publicitaire et la réalité sur le terrain. La surenchère marketing sur le VDSL2 et la fibre optique survenue récemment a poussé l'ARCEP à sortir de sa réserve. Le gouvernement, de son côté, veut stopper la dérive marketing des FAI en publiant prochainement un arrêté.
Nous avons fortuitement appris que l’IRCANT (Instance Régionale de Concertation d’Aménagement Numérique du Territoire mis en place par le Secrétariat Général pour les Affaires Régionales de la Préfecture de Bourgogne) s’était réunie le jeudi 5 septembre à Dijon. On nous assure que « tous les opérateurs ont été invités », et on nous précise que « certains ne sont pas venus », ce qui n’a rien d’étonnant puisque nous n’avons pas été invités, pas plus que la multitude de petits opérateurs travaillant à résorber la fracture numérique un peu partout dans les territoires français en général et en Bourgogne en particulier.