Welcome to the Snowden Digital Surveillance Archive
This archive is a collection of all documents leaked by former NSA contractor Edward Snowden that have subsequently been published by news media.
Our aim in creating this archive is to provide a tool that would facilitate citizen, researcher and journalist access to these important documents. Indexes, document descriptions, links to original documents and to related news stories, a glossary and comprehensive search features are all designed to enable a better understanding of state surveillance programs within the wider context of surveillance by the U.S. National Security Agency (NSA) along with its partners in the Five Eyes countries – U.K., Canada, Australia and New Zealand.
Our hope is that this resource will contribute to greater awareness of the broad scope, intimate reach and profound implications of the global surveillance infrastructures and practices that Edward Snowden’s historic document leak reveals.
The Snowden Archive is the result of a research collaboration between Canadian Journalists for Free Expression (CJFE) and the Politics of Surveillance Project at the Faculty of Information at the University of Toronto. Partners and supporters of this initiative include the Surveillance Studies Centre, Faculty of Arts and Sciences, Queen's University; the Digital Curation Institute, Faculty of Information, University of Toronto; and the Centre for Free Expression, Faculty of Communications and Design, Ryerson University.
Imagine-t-on Jérôme Cahuzac exiger le nettoyage de Google pour se refaire une santé sociale et médiatique ? Dans le cadre de la réforme du droit des données personnelles en Europe, c’est pourtant un scénario qui n’est pas exotique. La CNIL milite en effet pour que soit institué un droit au déréférencement, une composante du droit à l’oubli.
Introduction
Actuellement :
Le 30 novembre, le CSA a organisé une farce grotesque pour nous empêcher de rencontrer les journalistes... saine ambiance de liberté de la presse ! Notre communiqué de presse à ce sujet.
Lionel Jospin, à la fin du sommet des régulateurs, rappelle l'Article 11 de la Déclaration des droits de l'Homme... c'est un bon début ! Christian Paul désavoue les prétentions de Hervé Bourges dans sa réponse à Libération.
Le mouvement «Article 11 pour l'internet» souhaite mobiliser les citoyens et les internautes contre les dangers d'un organisme de régulation de l'Internet.
Hervé Bourges, président du CSA, annonce clairement sa volonté d'étendre son pouvoir à la régulation des contenus en ligne en organisant un sommet mondial des régulateurs sur internet. Dans sa course à la régulation, il est talonné par les ministères de la Justice, de l'Economie et de la Culture, qui s'entendent sur le principe d'une telle autorité, mais divergent sur sa mission et sa représentativité. Enfin le Premier ministre semble vouloir trancher dans ce débat en nommant une mission d'étude du «futur organisme de "corégulation" de l'internet» au député Christian Paul.
Il est clair, tout d'abord, qu'Hervé Bourges est la personne la moins compétente pour gérer la liberté d'expression des citoyens sur le réseau des réseaux. Sa méconnaissance crasse de la réalité de l'internet, ses arguments démagogiques et sécuritaires et sa vision rétrograde de la liberté d'expression le discrétitent totalement. Les procédés rhétoriques navrants qu'il utilise pour promouvoir sa candidature, de plus, montrent qu'il est bien le dernier à pouvoir donner des leçons en matière de déontologie.
Mais au délà-du cas Bourges/CSA, c'est le principe même d'une régulation des contenus de l'internet qui doit inquiéter. Il est clair, tout d'abord, qu'un tel organisme aura de réels pouvoirs de contrôle et de sanction. Le pouvoir tente de reprendre la main après son fiasco dans l'affaire Altern, en proposant une déontologie des contenus, alors que l'internet est avant tout la seule forme d'expression publique librement accessible aux citoyens. Une labellisation des sites reviendrait à imposer une demande d'autorisation préalable à la publication en ligne. Réintroduire une responsabilité a posteriori des hébergeurs livrerait les webmestres au bon plaisir des censeurs de tous poils (comme l'illustre une récente affaire aux Etats-Unis, les prestataires n'ont pas de problèmes de conscience face à la censure). Il est clair, enfin, qu'un organisme de régulation de l'internet aurait, par contrecoup, la mission de réguler la presse «papier»...
Il est intéressant de faire un peu de prospective : qui seraient les corégulateurs de l'internet, et quels en seraient les effets ? L'action du CSA sur les médias audiovisuels n'est pas le chose la plus glorieuse qui soit. Les «professionnels de la profession», quant à eux, sont les pires spécialistes de la liberté d'expression que l'on puisse imaginer. La corégulation sur l'Internet, ça revient à une censure institutionnalisée : il n'y a qu'à étudier la liste des «partenaires» internationaux du CSA pour son sommet mondial des régulateurs pour comprendre que, désormais, le citoyen devra obtenir l'accord de toutes les dictatures de la planète avant de pouvoir s'exprimer. En Australie, où un projet de régulation est plus avancé qu'ailleurs, on voit déjà les effets qu'elle produirait.
Pour toute ses raisons, Article 11 veut rappeler sa vision de l'internet et de la liberté d'expression. Rappeler la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, définissant la liberté d'expression comme « un des droits les plus précieux de l'homme », rappeler que le « vide juridique » est un mythe anti-démocratique. La véritable nouveauté de l'internet n'est ni technique, ni économique, elle est démocratique : pour la première fois, les citoyens ont accès à l'expression publique.