L’association tetaneutral.net fondée en janvier 2011 est fournisseur d’accès internet, hébergeur et opérateur sans but lucratif sur Toulouse et sa région, ainsi que membre fondatrice de la Fédération FDN qui regroupe maintenant plus de 1900 adhérent-e-s.
En s’inspirant des travaux des pionniers tetaneutral.net connecte au haut débit des foyers inéligibles a un ADSL ou d’autres solutions institutionnelles performantes. Elle utilise le domaine public radio dans ce but.
Cette conférence vous montrera que ces solutions sont accessibles aux bonnes volontés citoyennes pour fabriquer de l’internet entre voisins en respectant la neutralité du réseau. L’association compte plus de 680 adhérent-e-s et pratique la transparence sur sa gestion financière.
Laurent GUERBY est le président de l’association tetaneutral.net, developpeur GCC et fondateur du projet GCC Compile Farm de la FSF France. Ingénieur de formation, il est membre de plusieurs associations de promotion du logiciel, materiel, données et reseaux libres.
La Fédération FDN : http://ffdn.org
Le projet tetaneutral.net : http://tetaneutral.net
Le site web de Laurent Guerby : http://guerby.org
Contexte
FAImaison a pris connaissance de la situation des écoles Le Baut à Nantes Nord. Il est apparu qu'elles sont sinistrées de l'accès à Internet haut débit. De ce constat est naturellement venue l'idée de réaliser un état des lieux de l'accessibilité au haut débit des écoles de l'agglomération.
Présentation des données collectées
Nous avons créé, à partir de données publiques, une visualisation des débits théoriquement accessibles aux écoles nantaises, ainsi que leur distance au NRA1 auquel elles sont raccordées.
Sont marquées en rouge sur la carte ci-dessous les écoles disposant d'un débit maximum théorique inférieur à 8Mbps. Nous avons choisi cette limite car les débits maximaux théoriques sont rarement atteints en pratique, ne serait-ce qu'à cause d'une desserte locale4 sous-optimale. Ces écoles sont donc potentiellement en situation de « fracture numérique3 » au sens du schéma directeur territorial d'aménagement numérique de Loire-Atlantique (SDTAN 44) et méritent à ce titre une attention particulière, une étude et le cas échéant une solution.
Certaines écoles expliquent que cette situation nuit à leur mission d'enseignement. Cela engendre en effet une perte de temps pour des tâches simples comme le renseignement de dossiers élèves ou la constitution de documents pédagogiques. L'accès à des ressources en ligne, et en particulier au contenu multimédia, à des fins pédagogiques, est quant à lui considéré comme quasiment impossible. L'impact de cette situation sur la qualité de l'enseignement est donc indéniable.
C'est le cas des écoles Le Baut : le débit maximum théorique est de 4 Mbps, alors que celui constaté sur place est inférieur à 0,5 Mbps, ce à quoi s'ajoutent des pertes de connexion régulières du modem ADSL.
En Allemagne, l'opérateur O2 a annoncé la mise en place d'une politique de "fair use" (ou "utilisation équitable") sur ses forfaits d'accès à internet par ADSL, pour brider le débit des internautes qui dépassent 300 Go de données par mois. En France, des plans similaires sont dans les cartons depuis plusieurs années.
Onglet Internet rural : «S’il entretient toujours de bonnes relations avec les opérateurs associatifs, il insiste pour maintenir une distance avec les « intégristes de l’open source » : « Ils ont des mains en or mais aucun formalisme. Moi, j’essaye d’être responsable et de faire des contrats. » » Onglet Haut débit associatif : « Ce qui est important, c’est la dimension humaine de Tetaneutral, explique Adrien van den Bossche, maître de conférences à l’Institut de recherche en informatique de Toulouse, à l’initiative du petit réseau. La recherche de points relais pousse à aller parler à son voisin, dans l’espoir qu’il prête son toit ou un bout du poteau devant chez lui. »
Lire Aussi: http://simonmott.co.uk/vpn-bonding
Savez-vous que rien ne vous oblige à passer par des structures marchandes comme Orange ou SFR pour vous connecter à Internet ? Un peu partout en France, des fournisseurs d’accès à Internet (FAI) associatifs proposent des accès via l’ADSL ou le Wi-fi. Une alternative citoyenne et militante qui bénéficie à de nombreux habitants situés en zone blanche.
test Command line interface for testing internet bandwidth using speedtest.net
ça vaut ce que ça vaut.
il y a un PKGBUILD sur AUR
pour faire des PKGBUILD avec pip sans pip https://github.com/bluepeppers/pip2arch (c'est plus propre mais faut les "maintenir")
Afin de proposer de bons débits aux habitants ruraux ayant la malchance d'être mal (ou pas) desservi en ADSL, Orange et Bouygues Telecom ont décidé d'y déployer des antennes 4G LTE. Moins coûteuse que d'installer des lignes fixes, l'opération vise à réduire les inégalités sur le territoire dans l'optique du Plan Très Haut Débit et de l'aménagement numérique du territoire.
Bon, celle là je la fais rapide, parce que je n’ai pas le temps de fignoler les références.
J’espère ne pas trop proférer d’énormités, les experts sont bienvenus pour me corriger si nécessaire dans les commentaires.
Nos fournisseurs d’accès nationaux annoncent en grande pompe le déploiement national du VDSL2 ce 1er octobre, sous le haut patronage de l’ARCEP qui a bien voulu les y autoriser (on est en France, on n’est pas là pour déployer n’importe quoi sans l’aval des autorités et la validation de France Télécom qui a encore la mainmise sur le réseau cuivre).
Le VDSL2, en gros, c’est une évolution de l’ADSL qui permet des débits plus élevés en changeant le matériel électronique à chaque extrémité, c’est à dire d’une part du côté du central téléphonique (vulgairement appelé NRA, nœud de raccordement d’abonnés) dans un équipement appelé DSLAM ; d’autre part à l’autre bout du côté de chez nous, c’est à dire dans le modem ou la box ADSL.
Le VDSL2 est présenté comme une manière économique d’accéder quasiment aux débits de la fibre optique, sans avoir à tirer pour cela de nouveaux câbles dans la voirie.
Et ce n’est pas faux, mais ce n’est pas tout à fait vrai non plus.
Car le VDSL2 n’est intéressant qu’en deçà d’une longueur de ligne de 1200 à 1500 mètres (Free place la barre à 1200 mètres). Habitant pourtant en zone très dense, en plein Paris, je suis à 1279 mètres de mon NRA. Dommage. En même temps, cela m’évitera la tentation de perdre mon temps avec cette technologie temporaire.
Autrement dit, le VDSL2 n’est intéressant (à condition d’avoir une box récente, le supportant) que pour les gens qui ont déjà de l’ADSL de très bonne qualité, profitant déjà de 15 à 20 Mbps en lien descendant. Ce sont donc, déjà, les plus privilégiés des abonnés cuivre.
En zone rurale ou moins dense, la norme est plutôt aux longueurs de ligne de 3 à 10 km. Autrement dit, les déjà moins bien connectés (qui bénéficient royalement de débits de 512 Kbps à 2 Mbps) le resteront tant qu’ils n’auront pas la fibre.
En revanche, on peut établir des petits locaux de répartition intermédiaires, reliés généralement au NRA par une fibre optique, et qui permettent de réduire la longueur du cuivre jusqu’à l’abonné final, afin de profiter au mieux des progrès du VDSL2. Cette petite contrainte fait partie quasi-intégrante de la technologie. Mais cela réclame des travaux et donc, à l’heure actuelle, le VDSL2 qui est testé depuis près d’un an n’est pas déployé de cette façon.
De mon côté j’attends, donc, toujours la fin de pose de la fibre chez moi, le seul vrai support de transmission d’avenir.
Voilà.
Mise à jour : un article sur ZDNet beaucoup plus détaillé montrant que les locaux de répartition ne sont même pas possibles en France. (http://www.zdnet.fr/actualites/plan-tres-haut-debit-le-vdsl2-ne-change-rien-a-l-affaire-39792580.htm)
Parfois, je me dis que si on consacrait tous les efforts qui ont été voués à écrire des RFC à propos d'IPv6 à déployer IPv6 au lieu d'expliquer comment le faire, ce protocole aurait remplacé IPv4 depuis longtemps... Toujours est-il que voici un nouveau RFC, consacré à la synthèse de l'état de l'art en matière de déploiement incrémental d'IPv6 pour un opérateur filaire (FAI ADSL ou câble par exemple).
Alors même que les géants de la téléphonie mobile et de l'Internet nous parlent de 4G et de fibre optique, certains endroits en France ne sont toujours pas connectés. On les appelle les zones blanches. Si vous en faites partie : un espoir ! Les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) associatifs. Créés localement par des bénévoles, ils se développent depuis quelques années un peu partout en France. Notamment dans l'Yonne, à une heure et demi de Paris, où s'est rendue Alice Serrano . L'emission enregistrée : http://www.fdn.fr/media/audio/FranceInfo-PClight.mp3
Dans une longue étude publiée en début de mois sur la qualité du haut débit fixe dans l'Union, la Commission européenne a pointé son doigt vers la France et ses annonces de débits. Il faut dire que la différence entre ce qui est annoncé et ce qui est offert est la plus importante de toute l'Europe.
La Commission Européenne a livré les premiers résultats de son étude de terrain, sur la réalité des débits des abonnements à Internet en Europe. Elle montre que la France est le pays d'Europe où la promesse est la moins respectée, mais avec un débit qui reste très légèrement supérieur à la moyenne européenne.
Carte du réseau ADSL Iliad Free en France
Nous avons vu, dans les épisodes précédents, comment fabriquer un bout d’internet local et comment se relier aux autres opérateurs du réseau. Nous avons laissé de côté toute la partie transmission entre les deux blocs, restant appuyés sur ce qui se fait de plus courant et bon marché : l’ADSL.
C’est aussi le seul morceau de notre réseau qui n’est pas sous notre entier contrôle. Sur de très longues distances (comprendre plus de 50/100km) , il est d’ailleurs probable qu’il ne le soit jamais, mais ce n’est pas gravissime.
En janvier 2003, Free pour pas le nommer, est suffisamment gros pour faire pression en coupant le peering et en demandant aux abonnés Wanadoo d'appeler leur hotline pour demander l'upgrade du lien Free <-> Wanadoo...
Pour rappel à l'époque Wanadoo avait 80% du marché ADSL. Free ne fessait presque pas d'ADSL mais beaucoup d'abonnés Wanadoo avait les boites mails gratuites Free mais surtout surfait sur des sites de 2 hébergeurs : Online 2éme hébergeur Français ou d'OVH qui tous les 2 n'étaient relié à l'Internet que par Free.
Pour ce soir, nous allons donc nous intéresser à comment faire en sorte de maîtriser la sortie de vos connexions ADSL.
Ça n’a l’air de rien de changer l’étiquette d’une adresse IP, mais vous avez fait un grand pas vers l’indépendance. Au prochain article, on parlera de comment faire entrer et sortir le trafic de vos adhérents par autre chose que Gitoyen. C’est ce que font beaucoup des membres de la fédération en même temps qu’ils se trouvent leurs propres IP, d’ailleurs.
J’ai déjà fait une série « comment devenir son propre FAI » qui aborde, dans les grandes lignes, la théorie. Un peu de pratique à présent. Par les temps qui courent, maîtriser son petit bout d’internet, ça va juste devenir indispensable. Mais avant d’avoir un réseau national avec plein de gens dessus, il y a quelques étapes à franchir. Je vous propose donc de commencer petit : vous avez une connexion ADSL à peu près correcte mais tatie Martine qui habite le bourg voisin, elle, au mieux elle a 512Kbps, et encore, quand le vent souffle dans le bon sens.
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