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Malgré la crise du Covid-19, le gouvernement maintient toujours son objectif de 100% fibre sur l'ensemble du territoire pour 2025. Sauf que si les opérateurs déploient leurs fils à tour de bras pour y parvenir, cette précipitation semble se faire au prix de la qualité.
Les sénateurs Hervé Maurey (NC-UDI) et Patrick Chaize (LR) se montrent très critiques sur la façon dont le déploiement du très haut-débit et du mobile est menée en France, dans leur rapport présenté le 26 novembre. État et opérateurs en prennent pour leur grade.
Orange dénigre-t-il les réseaux publics en fibre optique, qui amènent le très haut débit dans des campagnes souvent délaissées par les autres opérateurs ? C’est l’accusation portée par de nombreux acteurs publics qui dénoncent ce lobbying local, au moment où le plan THD déploie des kilomètres de fibre. « Je me dois de vous faire part de l’attitude de l’opérateur Orange, feu France Télécom, à l’égard de notre réseau public de nouvelle génération. En effet, cet acteur important et incontournable de l’aménagement numérique, propriétaire du cuivre, délivre ouvertement des messages qui ont pour but de nuire à notre projet. » C’est en ces termes que Denis Leroux, l’élu en charge du réseau d’initiative publique (RIP) en fibre optique du Doubs, a alerté son préfet lors de la session publique du Conseil départemental, le 15 juin dernier.
Dans l'esprit des élus, les PTT France Télécom Orange, est toujours une entreprise publique. La preuve, en 2015, on lui donne encore de l'argent public. En fait c'est plus subtile que cela.
En 2011, l'ARCEP décide que Orange doit accepter de dégrouper ses sous-répartiteurs si certaines conditions sont remplies. En résumé, si la collectivité qui souhaite dégrouper un sous-répartiteur coule une dalle béton, amène l'électricité et paye l'abonnement, tire 6 paires de fibre entre le NRA d'origine et le sous-répartiteur à dégrouper, paye la fourniture et l'installation des armoires et s'engage à ne pas faire de FttH dans le coin pendant 3 ans - rien que ça - Orange est contrainte et forcée d'accepter le dégroupage.
En contrepartie pour tous ces services, Orange verse une redevance symbolique à la collectivité qui varie selon la taille (le nombre de lignes) du répartiteur dégroupé, de l'ordre de 500 à 1200 euros par an. Une somme ridicule, on va le voir, au regard des investissements de la collectivité.
A Saint-Barthélemy, on a décidé qu'il devenait urgent, en prévision des élections de 2017, de soulager deux quartiers particulièrement mal desservis par l'ADSL du fait de lignes trop longues. Au lieu d'y déployer le FttH ("on va le faire promis, c'est juste que là pour 2017, c'est un peu juste") on demande aux PTT à Orange dans leur grande bontée de bien vouloir améliorer un peu leur réseau. Pour faire classe, et imprégner les esprits de la magie de la fibre optique, on a appelé ça le FttN.
Orange projette de ne plus déployer de réseau cuivre dans les nouveaux immeubles qui seront construit à partir de 2016 dans des zones où le FTTH est présent.
Plus d'ADSL ou de RTC possible uniquement du FTTH. Cela représente plus de 110 000 logements neuf par an où l'ADSL ne sera plus disponible.
=> Dans de nombreuses villes, il ne sera plus possible de choisir Free en FAI.
Le Très Haut-Débit en milieu rural c’est compliqué, c’est trop cher, pas assez rentable et en plus les gueux n’en n’ont ni l’envie ni le besoin. C’est du moins ce que l’on entend un peu partout dans le privé comme dans le public.Et si ce n’était pas aussi compliqué / cher / inutile / non rentable que l’on veut nous faire croire (non ce n’est pas un complot) ?Et si avec un peu de bonne volonté, quelques paires de bras et quelques neurones, une population rurale pouvait elle-même construire et exploiter son infrastructure THD « coopérative » ?
Observatoire du très haut débit
Si la croissance de nouveaux abonnements sur réseau fixe ralentit logiquement, de nouveaux foyers continuent tout de même de se raccorder au haut débit. Néanmoins, cette croissance est pour la toute première fois tirée par le très haut débit. En effet, l'ADSL a réalisé une progression ridicule au cours du dernier trimestre 2013. La faute au succès de la fibre optique, mais aussi aux migrations vers le VDSL2.
Here’s a simple truth: the internet has radically changed the world. Over the course of the past 20 years, the idea of networking all the world’s computers has gone from a research science pipe dream to a necessary condition of economic and social development, from government and university labs to kitchen tables and city streets. We are all travelers now, desperate souls searching for a signal to connect us all. It is awesome. And we’re fucking everything up. Massive companies like AT&T and Comcast have spent the first two months of 2014 boldly announcing plans to close and control the internet through additional fees, pay-to-play schemes, and sheer brutal size — all while the legal rules designed to protect against these kinds of abuses were struck down in court for basically making too much sense. “Broadband providers represent a threat to internet openness,” concluded Judge David Tatel in Verizon’s case against the FCC’s Open Internet order, adding that the FCC had provided ample evidence of internet companies abusing their market power and had made “a rational connection between the facts found and the choices made.” Verizon argued strenuously, but had offered the court “no persuasive reason to question that judgement.”
Le plan choisi dans les Ardennes se veut une synthèse de plusieurs technologies. Pour faire simple : de la fibre optique dans les villes, des solutions à la carte dans les zones reculées (liaisons par radio, satellitaires, etc.).
Ici on est au bout de tout. De la région, du département… Et de la ligne très haut débit". Jean-Marc Laffitte est maire de Labatut-Figuières, 160 âmes au compteur. Avec son collègue et voisin de Monségur, 136 habitants, ils ont négocié avec Orange la prolongation de la ligne du très haut débit à leurs villages jusqu'alors délaissés.
Le Collectif RFC est une initiative indépendante de coopétition[1] technique et opérationnelle entre des acteurs privés et publics pour innover, homogénéiser, industrialiser, fédérer sur les réseaux en fibre.
RFC par son approche innovante de coopétition apporte un point de vue fondé sur la complémentarité des expertises des acteurs de l'écosystème pour l’aménagement numérique de tous les territoires.
RFC est ouvert à tout nouvel acteur, à toutes les coopérations basées sur les échanges objectifs, techniques et opérationnels entre experts.
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The FTTH Council Europe is an industry organisation whose mission is to accelerate the availability of fibre-based, ultra-high-speed access networks for the benefit of consumers and businesses.
Created in 2004 by five founding members: Alcatel-Lucent, Cisco, Corning, Emtelle and OFS, the FTTH Council Europe now has more than 150 members and a contracted team working to promote the benefits of fibre access across the continent.
Our members are mostly organisations deploying FTTH, and manufacturers of FTTH solutions. In addition we have some academic institutions on board, and we also welcome members from sectors such as media and eHealth.
The members of the FTTH Council Europe are at the core of all activities.
Voici les communes qui seront couvertes en FTTH en 2020 par Orange et SFR dans la Marne
51 MARNE - Avize : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Bétheny : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Bezannes : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Châlons-en-Champagne : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Chouilly : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Compertrix : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Coolus : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Cormontreuil : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Cramant : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Cuis : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Cumières : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Épernay : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Fagnières : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Flavigny : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - La Veuve : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - L'Épine : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Les Istres-et-Bury : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Magenta : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Mardeuil : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Moncetz-Longevas : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Oiry : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Pierry : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Plivot : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Recy : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Reims : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Saint-Brice-Courcelles : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Saint-Étienne-au-Temple : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Saint-Eulien : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Saint-Gibrien : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Saint-Martin-sur-le-Pré : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Saint-Memmie : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Sarry : Déploiement du FTTH par Orange
51 MARNE - Tinqueux : Déploiement du FTTH par Orange
L'Autorité des télécommunications est favorable à une révision de la limite entre les zones très denses et les zones moins denses, afin de donner un coup de pouce à la fibre optique. 42 communes devraient descendre d'un cran et entrer dans la catégorie des zones denses. Mais ce changement de statut pourrait accélérer le déploiement du très haut débit en France.
Lors du dernier colloque de l'ARCEP qui s'est tenu il y a quelques jours, la plupart des dirigeants du secteur télécom français étaient invités. Maxime Lombardini, le directeur général d'Iliad (Free), n'a pas gardé sa langue dans sa poche, en particulier au sujet des éditeurs de contenus et de leur rétribution aux opérateurs. Il a aussi indiqué ne pas trouver réaliste le souhait de fibrer l'intégralité du pays. Enfin, il n'a pas hésité à tacler durement Arnaud Montebourg et Alcatel-Lucent.
COMITÉ D'EXPERTS FIBRE OPTIQUE
Publication d’un recueil de spécifications fonctionnelles et techniques pour les réseaux mutualisés en fibre optique jusqu’à l’abonné en dehors des zones très denses
Paris, le 23 octobre 2013
Le comité d’experts pour la boucle locale en fibre optique jusqu’à l’abonné est un groupe de travail indépendant, institué par l’ARCEP, qui se consacre à l’étude des prescriptions techniques devant être respectées lors du déploiement de réseaux en fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH). Ce groupe de travail est composé d’une trentaine d’experts du secteur, parmi lesquels figurent des représentants des opérateurs, des équipementiers, des collectivités territoriales, des groupements d’installateurs et des instances de normalisation.
Afin de contribuer à l’harmonisation technique des réseaux FttH, le comité s’est consacré, depuis février 2013, à la définition de spécifications fonctionnelles et techniques recommandées pour le déploiement des réseaux FttH en dehors des zones très denses. Ces spécifications visent à pérenniser l’investissement réalisé dans les réseaux en fibre optique, en s’assurant que l’infrastructure déployée soit :
- exploitable par les opérateurs commerciaux ;
- durable, garantissant une résistance au temps et permettant la montée en charge du FttH jusqu’à un taux de pénétration au moins égal à celui observé actuellement sur le réseau en cuivre ;
- construite et maintenue dans des conditions économiques raisonnables.
Le recueil de spécifications proposé par le comité comprend notamment :
- des préconisations sur le dimensionnement des différents segments d’un réseau mutualisé en fibre optique jusqu’à l’abonné, prenant en compte la variété de sites et d’utilisateurs pouvant être desservis par ce réseau ;
- des préconisations techniques sur les différents nœuds fonctionnels qui permettent la mutualisation effective d’un réseau FttH (NRO, PM, PBO) ;
- d’autres préconisations générales pour que le réseau puisse être utilisé efficacement par les opérateurs commerciaux.
Une première version du recueil a été finalisée le 16 octobre 2013.
Ce document a vocation à évoluer autant que de besoin pour prendre en compte les retours d’expériences et l’industrialisation progressive des technologies liées au FttH.
http://arcep.fr/fileadmin/uploads/tx_gspublication/CE_recueil_specification_ZMD_V1_1_-_publique.pdf
Afin d'accélérer le déploiement de la fibre optique en France et réduire les frais des opérateurs, l'ARCEP a annoncé hier sa proposition de réduire le périmètre des zones très denses. Résultat : 42 communes changeraient de catégorie et seraient éligibles à une mutualisation. Des villes loin d'être petites comme Roubaix et Tourcoing sont concernées. Une consultation publique a été ouverte jusqu'au 18 novembre prochain avant de valider ou non cette proposition.
L’AVICCA prend acte de la publication de la convention-type de suivi des déploiements privés, dans le cadre du plan France Très haut débit. Si le suivi devrait être meilleur qu’actuellement, les engagements ne seront malheureusement pas au rendez-vous sans précisions importantes, qu’il serait nécessaire d’apporter localement dans la déclinaison de ces conventions.
Par rapport à la situation précédente, cette convention-type marque une nette avancée sur le plan méthodologique du suivi. Ceci devrait favoriser un meilleur dialogue entre collectivités et opérateurs quant aux procédures.
Cependant sur le fond, l’AVICCA relève que les opérateurs refusent toujours de donner des engagements précis en termes de prises raccordables, c’est-à-dire de couverture effective, permettant une prise d’abonnement par les particuliers ou les entreprises. Ce flou des engagements des opérateurs privés traduit leur volonté de maîtriser leurs arbitrages d’investissements (mobile/fixe, France/étranger, réseaux/services…). Mais l’aménagement du territoire requiert au contraire de maîtriser le rythme et les priorités de déploiement.
L’AVICCA attire l’attention des collectivités en particulier sur les zones dites "prioritaires" qui souffrent aujourd’hui déjà d’un haut débit de mauvaise qualité. Il est impératif que les opérateurs s’engagent à y rendre les prises effectivement raccordables en Très haut débit, et non raccordables "sous réserves", tel qu’il est prévu dans les dispositions générales. En effet aucune précision n’est donnée dans la convention-type sur l’étendue de ces réserves ni sur les conditions de leurs levées. La déception des administrés pourrait être grande si une promesse leur était faite de résoudre leurs problèmes d’accès à internet d’ici 2017, et que le service ne soit pas au rendez-vous.
De même, l’AVICCA attire l’attention sur le traitement des cibles prioritaires que constituent les entreprises et les services publics. Avec un calendrier qui, de fait, s’étire jusqu’en 2025 et ne prend pas en compte leurs besoins spécifiques, c’est la compétitivité de ces entreprises et la qualité des services publics qui est en jeu.