Well, this is huge, so I'd like to draw your attention to what's happening right now. This is a very alarming case, and it concerns every ad blocker user.
A l'heure des choix. Le web est à un tournant de son histoire. C'est précisément parce qu'il nous concerne (presque) tous, c'est parce qu'il nous est devenu aussi nécessaire que peuvent l'être la possession d'une voiture ou l'accès à l'eau potable, que ces choix nous concernent tous. J'ai déjà eu l'occasion d'écrire (ici par exemple) que le web entrait dans l'âge de la maturité avec ce que cela comportait de réglementations, de normalisations, de législations calquées sur la territorialité de notre monde physique. J'ai souvent souligné, rappelant les principes fondateurs énoncés par Pierre Lévy, que les logiques de déterritorialisation et de re-territorialisation constituaient une clé précieuse pour la compréhension de l'écosystème internet.
Véritable évènement de ce début d'année, le filtre anti-pub de Free activé par défaut pour les détenteurs de la Freebox Révolution a déjà fait couler beaucoup d'encre numérique. Si Free n'en est pas à sa première bataille (ici contre Google semble-t-il), c'est néanmoins la première fois qu'une action du FAI impacte des sites et blogs d'une telle manière. Un bon moyen de créer une polémique, et de faire le maximum de bruit.
Depuis de nombreux mois, les abonnés de l’opérateur Free subissent malgré eux les effets de bord d’un conflit l’opposant à YouTube. La guerre des tuyaux fait rage pour savoir qui doit payer qui… Décryptage.
A peine sortie, l’étude de l’UFC Que Choisir sur la qualité de service des fournisseurs d’accès grand public a placé Free au centre de toutes les exaspérations. Et pour cause, les abonnés du FAI subissent des interruptions du flux lorsqu’ils tentent de regarder une vidéo sur YouTube ou charger un contenu depuis d’autres services.
Que se cache-t-il derrière la fameuse question « Pourquoi ça rame ? ». Voici quelques éléments…
Fidèle à son habitude, Free a secoué le cocotier en incluant dans la dernière mise à jour de sa Freebox Révolution, une fonction qui bloque par défaut les publicités affichées sur les sites Web.
Si l'idée de proposer aux abonnés un 'adblocker' n'a rien de choquant en soi, le fait de l'activer par défaut suscite une grosse polémique où se mêlent choix des abonnés, modèles économiques des sites, neutralité du réseau, neutralité des opérateurs et entrave à l'activité économique d'un tiers...
Sur la toile, les experts des réseaux et du Web en général se perdent en conjectures, applaudissent ou s'enflamment contre la décision de Free.
Pour Benjamin Bayart, président de French Data Network (FDN), la méthode est douteuse. "J'ai toujours trouvé la publicité en ligne beaucoup trop invasive (encombrante, bruyante, etc), c'est pourquoi j'installe toujours AdBlock. Du coup, si j'étais abonné chez Free, je trouverais sans doute le service agréable, et l'activerais probablement", écrit-il sur le blog de l'association.