Mediapart et Reflets viennent tout juste de vous révéler IOL, ou comment dès 2006, la France déployait un dispositif qui se positionnait aux frontières de la légalité. IOL est le second projet « confidentiel défense » après Kairos et apparu au cours de nos investigations sur la société Qosmos, sur lequel nous pouvons aujourd’hui faire la lumière. IOL porte donc sur les interceptions dites de sécurité, que l’on opposera aux interceptions judiciaires qui se font sous le contrôle d’un juge. IOL est piloté par le GIC qui répond au cabinet du premier ministre. Cette infrastructure est-elle isolée ou transverse à celle de la PNIJ, la plateforme nationale des interceptions judiciaires ? Difficile de concevoir que l’Etat double ce genre d’infrastructures assez coûteuses.
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