Fidèle à son habitude, Free a secoué le cocotier en incluant dans la dernière mise à jour de sa Freebox Révolution, une fonction qui bloque par défaut les publicités affichées sur les sites Web.
Si l'idée de proposer aux abonnés un 'adblocker' n'a rien de choquant en soi, le fait de l'activer par défaut suscite une grosse polémique où se mêlent choix des abonnés, modèles économiques des sites, neutralité du réseau, neutralité des opérateurs et entrave à l'activité économique d'un tiers...
Sur la toile, les experts des réseaux et du Web en général se perdent en conjectures, applaudissent ou s'enflamment contre la décision de Free.
Pour Benjamin Bayart, président de French Data Network (FDN), la méthode est douteuse. "J'ai toujours trouvé la publicité en ligne beaucoup trop invasive (encombrante, bruyante, etc), c'est pourquoi j'installe toujours AdBlock. Du coup, si j'étais abonné chez Free, je trouverais sans doute le service agréable, et l'activerais probablement", écrit-il sur le blog de l'association.